e fameux adage, « quand on cherche, on trouve », a fait ses preuves cette année en Anjou-Saumur. Sur le désagréable volet de la chasse à la flavescence dorée, la mobilisation des producteurs a donc payé en 2024, puisque plusieurs foyers ont à nouveau été détectés.
Rappelons qu’un premier pied a été découvert en 2022 dans le secteur saumurois de Chacé, déclenchant les protocoles connus de traitements, de prospection obligatoire. La parcelle avait été arrachée. En 2023, un autre cep avait été détecté dans ce même périmètre. Cette année, après analyses et contre-analyses, sept ceps ont été identifiés, l’un dans la zone déjà infestée, quatre dans deux autres secteurs du Saumurois, et deux dans le Nord des Deux-Sèvres.
Tous les pieds positifs ont été arrachés. Désormais, dans ces zones déclarées infestées, un nouveau protocole de suivi va être mis en œuvre, avec prospection rang par rang et traitements obligatoires.
“On a prospecté 7 % du vignoble contre 5 l’an passé, avec 400 personnes mobilisées sur 12 demi-journées”, indique Sylvain Fessard, technicien à la Fédération viticole de l’Anjou. Pas franchement ravi de voir le nombre de ceps atteints se développer, le président Pierre-Antoine Pinet est cependant satisfait de la mobilisation collective. “La prise de conscience fait son chemin. La flavescence dorée n’est pas un sujet secondaire. Elle est même beaucoup plus sournoise que les maladies du bois que nous connaissons bien”. Dans le vignoble angevin, selon Polléniz, l’organisme à vocation sanitaire qui suit le dossier avec l’Organisme de Défense et de Gestion (ODG) et qui réalise tous les prélèvements et analyses, la maladie peut encore être éradiquée.