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L'exosquelette Symbo séduit dans le vignoble : "il soulage très bien le dos"
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Prévention des TMS
L'exosquelette Symbo séduit dans le vignoble : "il soulage très bien le dos"

Plus facile à porter et moins cher que son prédécesseur Exoviti, l’exosquelette Symbo est rapidement adopté par ses premiers utilisateurs.
Par Sarah El Makhzoumi Le 04 décembre 2024
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L'exosquelette Symbo séduit dans le vignoble :
Stéphane Feral apprécie pouvoir faire une diversité de tâches sans être contraint grâce à l'exosquelette Symbo. - crédit photo : RB3D
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ymbo, le nouvel nouvel exosquelette de RB3D, se distingue de son grand frère Exoviti par sa conception plus flexible et plus légère. Ici, ce sont des sangles élastiques et non des vérins à ressort qui se tendent dans le dos de l’utilisateur lorsque celui-ci se penche vers l’avant pour l’aider à se redresser par la suite. Symbo est plus facile à porter et à ajuster et moitié moins cher, à 750 €.

"Pas besoin de le retirer quand on monte en voiture"

Au domaine Laroche (Chablis 89), Andrew Swinton, est séduit. Alors qu’il a testé Exoviti sans être convaincu, il a adopté le nouvel exosquelette. A 46 ans, ce tâcheron travaille depuis 15 ans dans les vignes et souffre de maux de dos. « L’année dernière j’ai taillé et attaché les sarments avec l’Exoviti, explique-t-il. En juillet, j’ai testé Symbo pendant le relevage. Je viens de le récupérer pour la taille. Cet exosquelette soulage très bien le dos. Il se règle facilement grâce à deux simples molettes que l’on tourne pour tendre ou détendre les sangles. Et si vous devez monter en voiture, il ne faut pas l’enlever contrairement à Exoviti. C’est appréciable. »

Face à retour positif, le domaine a acquis l’appareil testé par Andrew Swinton et a passé commande d’un deuxième pour d’autres salariés. « Pour nous la prévention des TMS est importante », justifie Anthony Blescher, chef de culture.

Souple et facile à régler

Théoriquement Symbo soulage moins qu’Exoviti. En effet, il réduit d’environ 15 % de l’effort nécessaire au redressement du dos après s’être penché vers l’avant quand Exoviti apporte jusqu’à 30 % de soutien. Mais la souplesse d’utilisation et la facilité de réglage le rendent plus agréable à porter.

Stéphane Feral, 50 ans, travaille à la tâche depuis une quinzaine d’années dans les vignes du domaine Antoine et Laura Robin à Chablis. Il a essayé Symbo, son tout premier exosquelette, pendant 2 jours en novembre pour tailler et remplacer des piquets. Comme son confrère, ce tâcheron est convaincu. « C’est facile à régler et très agréable de pouvoir enfiler son ciré par-dessus, décrit-il. On peut le porter et se mettre à genou très facilement, sans contrainte, pour aller au plus bas des souches. Si on fait du repiquage, on laisse du mou aux sangles pour qu’on puisse bien se courber vers l’avant. Si on remplace des piquets, on tend davantage car on se penche moins. Moi je le supporte très bien ! »

"Il faudrait s'équiper dès le départ avant d'avoir mal"

Stéphane Feral a le corps fatigué par les années de travail dans les vignes « Je suis rempli d’arthrose », indique-t-il. Il a acheté un Symbo pour continuer à faire son métier. «Je ne peux et ne veux rien faire d’autre que travailler la vigne, dit-il. Alors je prends les choses en main avant que mon dos soit définitivement cassé. ».

Stéphane Feral porte en plus une ceinture dorsale « car cet exosquelette seul ne suffit plus à me soulager totalement. En fait, c’est dès le départ, avant d’avoir mal, qu’il faudrait de s’équiper ainsi ! » Pour sa part, RB3D insiste sur le fait que Symbo n'est pas un substitut aux bonnes pratiques de posture et d’étirements, mais un outil de plus pour éviter ou soulager les maux de dos.

Nouveaux également

A Vinitech, Exofair a présenté Bisko, un exosquelette « de dernière génération, léger (750 g), pratique et qui se porte aussi bien en été qu’en hiver sous une parka, et qui convient à tous les gabarits. Il permet de soulever 15 kg sans effort », détaille Pierre-André Foix, le directeur. Lancé cet été, Bisko s’utilise aussi bien à la vigne qu’au chai. Cet exosquelette soulage le dos lorsqu'on se relève après s'être penché vers l'avant en prenant appui sur les cuisses. De plus, il est équipé d’un correcteur de posture, qui aide à maintenir le dos droit lorsqu’on se penche. Bisko coûte un peu moins de 1000 €. Toujours au salon, HBR Innovation a annoncé distribuer Mojo4work, de Mojo-Technologies. A la différence des autres exosquelette connus dans notre secteur celui-ci ne comporte pas bretelle et ne couvre pas le buste. Dérivé du Ski-mojo conçu pour soulager les skieurs lorsqu'ils dévalent les pentes, Mojo4work se porte à la taille et autour des jambes. De puissants ressort emmagasinent de l'energie lorsqu'on s'accroupi sur les genoux pour la restituer lorsqu'on se relève. Le système se règle en plusieurs points : tour de hanche, longueur tibiale et fémorale. Il soulage les douleurs dans les genoux, les jambes, les hanches et jusque dans le bas du dos. Son prix : 1490€ HT. HBR Innovation propose également l'exosquelette Plum' de l'entreprise tarbaise HMT, qui pèse 1,6 kg et est pourvu d'élastiques attachés dans le dos et sous les bras pour soulager ceux qui travaillent avec bras en hauteur.

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Tous les commentaires (1)
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Claudius Le 06 décembre 2024 à 16:46:07
C'est vraiment super la prise en charge des TMS par des sangles élastique c'est si simple qu'on pourrait y croire et qu'un chef de culture n'ai que ça comme éléments a défendre pour prendre en charge les TMS heureusement que le ridicule ne tue pas!
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