Vitibot fait partie des stands très visités lors du Viti Vini ! Cette année, l’entreprise proposait aux visiteurs de piloter le Bakus, pour leur montrer à quel point sa prise en main est simple. Mais la nouveauté portait surtout sur les équipements supplémentaires que ce robot peut emporter : une tondeuse intercep électrique (9 900 € HT la paire), une rogneuse à couteaux électrique avec 3 à 5 lames pour une hauteur de rognage de 46 à 75 cm (de 11 200 à 13 300 € HT) et une prétailleuse électrique avec une hauteur de coupe 80 à 180 cm selon les modèles. Cette prétailleuse sera finalisée cet hiver et commercialisée en 2025. Vitibot propose également un portique pour déposer ses outils électriques dédiés aux travaux en vert. « Tout est conçu pour qu’une personne forest film puisse monter et démonter les outils », précise Vincent Denisart, directeur des ventes de Vitibot. Quant à la pulvé, elle continue d’y travailler et devrait être prête pour 2027.
« My Vitiplanning est un cahier de travail numérique, détaille Pierre Gauyacq, responsable nouvelles technologies chez Ravillon. Nous apportons au viticulteur une solution complète qui permet de connecter les véhicules en temps réel, d’effectuer la traçabilité, de planifier les tâches et de bénéficier des coupures de tronçons. Cela permet une économie de 8 à 15 % d’intrants. Notre philosophie est d’aller de la vigne vers le bureau et non l’inverse ». Tout peut être visualisé sur une tablette disposée dans l’enjambeur, et personnalisable par le conducteur. Les parcelles sont géoréférencées, ce qui permet d’éviter les erreurs. Les parcelles à travailler sont colorées en bleu sur l’écran, celle que le viticulteur travaille en orange et celles qui sont terminées en vert. Le coût d’achat du RTK + est de 12 000 €, celui de la tablette de 3000 €. L’abonnement est de 40 €/mois pour le modem et 50 €/mois pour la tablette.
Pierre Gauyacq, responsable nouvelles technologies chez Ravillon présente My Vitiplanning (Photo A. Lutun)
« Les étiquettes composées de deux matières s’inscrivent dans une démarche premium, décrit Sylvain Cochet, directeur associé de l’Imprimerie Effervescence. Nos clients peuvent choisir d’associer du bois avec du métal, du papier et du métal, etc. Le côté innovant et tactile de ces étiquettes apporte une vraie plus-value à la bouteille ». Sur le salon, l’exposant présentait l’une de ses premières créations : une étiquette pour Besserat de Bellefon composée de deux matériaux éco-responsables avec la partie ovale en fibres de coton – un sous-produits de l’industrie textile au toucher doux – au centre d’une partie rectangulaire, transparente et ornée de volutes dorées, élaborée à base de forest film, un sous-produit de la fabrication de pâte à papier. « La pose est très simple c’est une seule étiquette », complète Sylvain Cochet.
Etiquette bimatière de l'imprimerie Effervescence (Crédit photo DR)
C’est un couple de vignerons d’Oger qui est a conçu l’encaisseuse fl@.mono. Placée dans le prolongement de l’étiqueteuse, cette machine n’accepte que les caisses 6 à plat alors qu’en Champagne les caisses 2 X 3 sont d’usage. Elle forme les caisses, y dépose les bouteilles en les prenant après l’étiqueteuse et le ferme le tout à la cadence de 500 bouteilles par heure. « Certains vignerons craignent de déstabiliser leurs clients avec ces caisses, mais cela ne pose aucun problème, estime Frédéric Lefebvre, concepteur de fl@.mono. Nos clients se sont vite habitués à ce format qui permettent un gain de 20 % de hauteur sur une palette ». La machine vaut 68 000 € HT. Son encombrement est de 2 m2. Tous les mouvements sont assurés par des mécanismes électriques.
Christine Dumont et Frédéric Lefevre présentent leur formeuse de caisse carton six à plat (Crédit photo Aude Lutun)
La Coiffe présente une nouvelle coiffe mono-matériau, baptisée Pure. « C’est la première coiffe intégralement fabriquée à partir d’aluminium recyclé, précise Emmanuelle Fontaine, responsable conseil et relation clients. Elle est 100 % recyclable, et ce à l’infini ». L’impression est réalisée uniquement à l’encre à l’eau, donc sans solvant. Pour l’occasion, La Coiffe a retravaillé l’ouverture de sa nouvelle capsule pour qu’elle s’effectue de manière nette et discrète.
Crédit photo La Coiffe
Pour sa part, Sparflex combine le papier (48 %) et l’aluminium (44 %), éliminant ainsi le plastique de nouvelle coiffe Symbiosis. « Le recyclage se fait facilement car on sépare aisément les deux composants, précise Maxence Burlot, responsable commercial. Cette coiffe a le même aspect que les coiffes traditionnelles, ce qui n’est pas le cas de celles en 100 % papier ». Sparflex estime à 30 % la réduction des émissions CO2 lors de la fabrication de Symbiosis par rapport à une coiffe Premium. Mais comptez 15 à 20 % de plus pour vous l’offrir.
Coiffe Symbiosis de Sparflex (Crédit photo Michael Hirsch)
Même combinaison mais dans des proportions différentes chez Amcor. Ici, la coiffe éco-responsable sans plastique, s’appelle Essentielle et est constituée de 66 % d’aluminium, de 32 % de papier et de 2 % d’encre et de colle aqueuses. A la clé 31 % de réduction de l’empreinte carbone. « C’est le bon compromis entre l’environnement et le côté premium du champagne, explique Catherine Fontinha, responsable marketing. Cette coiffe est adaptée à la cadence normale des lignes d’embouteillage ».