uel est l’usage des adjuvants ajoutés aux traitements phytos en viticulture ? L’association regroupant les principaux acteurs du marché a mené l’enquête entre mai et juin 2024 au près de 403 viticulteurs cultivant au moins 5 hectares (ou 1 ha en Champagne). 70% d’entre eux en utilisent. Ils connaissent davantage les mouillants (90%) et les huiles (72%) que les sels (ou sulfates) (34%), et les associent principalement aux fongicides.
D’après l’enquête de l’Association française pour les adjuvants (AFA), les répondants y ont surtout recours pour améliorer l'efficacité des traitements (93%), la maintenir en conditions difficiles (85%), augmenter la résistance au lessivage (81%), et la qualité de pulvérisation (77%). 78% des utilisateurs sont satisfaits des adjuvants, mais beaucoup sont demandeurs de plus d’informations pour maximiser leurs effets. Certains soulignent aussi le besoin de développer de nouvelles formulations.


4% des viticulteurs envisagent de réduire leur utilisation quand 22% des utilisateurs actuels prévoient de l'augmenter dans les 2 à 3 prochaines années. « Les adjuvants sont considérés comme des alliés dans l'optimisation des pratiques agricoles », conclut l’AFA, qui s’engage à « intensifier ses efforts de communication et de formation ».