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Le biocontrôle Belvine de Cérience convaincant contre le mildiou
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Le biocontrôle Belvine de Cérience convaincant contre le mildiou

Belvine, le biocontrôle de Cérience autorisé contre le mildiou présente des efficacités intéressantes lorsqu’il est appliqué en préfloraison en association avec un partenaire à dose réduite. C’est ce qu’ont pu constater les clients de la firme lors de visites d’essais cet été.
Par Christelle Stef Le 11 septembre 2024
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Le biocontrôle Belvine de Cérience convaincant contre le mildiou
Symptômes de mildiou. Les essais réalisés par Cérience cette année montre que son biocontrôle Belvine donne des résultats intéressants lorsqu'il est appliqué en préfloraison avec un partenaire à dose réduite - crédit photo : Christelle Stef (photo d'archives)
C

et été, en juillet, Cérience a ouvert à ses clients ses 6 pôles Expert Vigne, des plateformes dans laquelle elle mène des essais en conditions réelles. L’occasion pour les visiteurs de se rendre compte de l’efficacité des solutions proposées par Cérience en conditions réelles. En Alsace et dans le Sud-Est, les essais ont porté sur le contrôle de l’oïdium. En Bourgogne, Champagne, Gironde et Val de Loire, les essais ont porté sur la lutte contre le mildiou.

Un stimulateur des défenses qui s'applique en préventif

Les visiteurs ont ainsi pu mesurer l’intérêt du Belvine, un biocontrôle à base d’ABE IT 56, un complexe de molécules (acides aminés, glycérol, glucane, mannan…) que la firme a lancé l’automne dernier contre le mildiou. Il agit en préventif en stimulant les défenses de la plante. Cerience recommande de l’utiliser en préfloraison à la dose pleine de 3 l/ha en association avec un partenaire à dose réduite. Il peut aussi s’utiliser avec le partenaire à pleine dose, ce qui permet de gagner quelques points d’efficacité par rapport au partenaire utilisé seul. Il est autorisé en AB.

Dans les essais qu’elle a menés pour lutter contre le mildiou, Cérience a testé plusieurs modalités dont

un programme 100 % conventionnel avec des produits utilisés à pleine dose ; le même programme mais avec les produits conventionnels utilisés à 60 % de la dose ; un programme avec Belvine associé avec un partenaire à 60 % de la dose pour les trois premiers traitements, puis des conventionnels à pleine dose pour sécuriser la fleur et les trois derniers traitements avec du cuivre à dose modulée le même programme que le précédent mais avec du LBG à la place du Belvine un programme avec du Belvine en préfloraison et du LBG en fin de programme (*)

Eprouvé en condition de très forte pression

Cette année, la pression du mildiou a été très forte. En témoigne l’état des témoins non traité au 11 juillet : 98 % des feuilles et des grappes attaquées avec une intensité d’attaque de 34 % sur feuilles et de 55 % sur grappes.

Dans le programme 100 % conventionnel qui a servi de référence, seules 14 % des grappes ont présenté des symptômes avec une intensité d’attaque de 0,5 %. Dans le programme où les produits conventionnels ont été appliqués à dose modulée : 30 % des grappes ont présenté des symptômes avec une intensité d’attaque de 1,5 %. Dans la modalité où le Belvine a été appliqué avec un partenaire à 60 % de sa dose en préfloraison, 14 % des grappes ont été touchées mais à une intensité de 0,6 %. Un résultat similaire au programme conventionnel à pleine dose. « Il y a eu de la maladie mais à une intensité qui est restée faible. La modalité LBG a présenté des résultats quasi identiques au Belvine. C’est positif car LBG est la référence du marché au niveau biocontrôle », observe Quentin Wathier, responsable développement semences et solutions chez Cérience. Et d’ajouter « Cela fait deux années de suite que la pression de mildiou est forte. Et dans ces conditions Belvine a montré une efficacité convaincante. Cette année nous n’avons pas eu de retours négatifs des viticulteurs qui l’ont utilisé ».

Belvine présente aussi un effet intéressant sur l’oïdium. Cérience a donc demandé une homologation contre cette maladie. Homologation qu’elle espère pour la campagne 2025. La firme mène également des tests sur le black-rot. A suivre.

 

(*) Elle a également testé une modalité dans laquelle les produits de biocontrôle sont associés à un biostimulant en cours de développement et une dernière dans laquelle le Messager, (un autre biocontrôle à base de Cos-Oga commercialisé par Cerience depuis plusieurs années) est appliqué en préfloraison en association avec un biostimulant.

 

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