es viticulteurs de Côte d’Or s’intéressent de plus en plus à la pulvérisation sur chenillard, utile pour travailler en forte pente, limiter le tassement des sols, ou intervenir rapidement dans des parcelles peu ressuyées.
Pour les aider à faire les bons choix, les conseillers viticoles de la Chambre d’agriculture ont testé cinq combinaisons : le Tecnoma Precijet monté sur Drago 1970, le CTD Berthoud Air Drive sur Camisa TP 500, le DL EVO2 sur Niko HY, le Berthoud Fisher sur Camisa TP 580, et le Niko TS7 sur Yanmar.
Ils ont évalué la qualité de la pulvérisation de 180 à 200 litres de bouillie par hectare en plaçant des papiers hydrosensibles dans 7 zones du feuillage d’une vigne pleinement développée. Les appareils ont été réglés en suivant les recommandations des concessionnaires (Alabeurthe, Faupin et Nodimat-Granday), et le nombre d’impacts calculé sur 6 ceps par modalité grâce à un logiciel d’analyse d’images, l’optimum se situant entre 50 et 300 impacts par cm².
Voici les résultats qu’ils ont présentés aux viticulteurs lors du Vititour organisé le 25 juillet au domaine Louis Latour à Aloxe-Corton :
" Ces tests réalisés sur une parcelle représentative du vignoble de Côte d'Or sont satisfaisants pour l'ensemble des matériels ", commente Léa Ballorin, conseillère viticole pour la Chambre, notant toutefois quelques rares déficits de pulvérisation sur la face inférieure des feuilles, zone d'entrée des spores de mildiou.
Les appareils testés présentant des caractéristiques différentes en termes de débit de chantier, de puissance, de coût, d'ergonomie, et de facilité de prise en main, il revient finalement au viticulteur de s'orienter vers celui qui correspond le mieux à ses besoins.