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Le marché des ventes de vin aux enchères se normalise en 2023
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Baromètre iDealwine
Le marché des ventes de vin aux enchères se normalise en 2023

Comme chaque printemps, iDealwine, la première maison française de vente de vin aux enchères de vin publie son baromètre annuel. Il fournit 184 pages d’analyse du marché de l’année passée et dessine les tendances auxquelles s’attendre pour 2024.
Par Isabelle Bachelard Le 12 avril 2024
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Le marché des ventes de vin aux enchères se normalise en 2023
iDealwine a choisi d’ouvrir chaque chapitre de son Baromètre 2024 par une enluminure du Moyen Age, empruntée à un musée ou à la BNF, Bibliothèque nationale de France. Edouard Bouzereau, fils du vigneron de Meursault Jean-Marie Bouzereau, a réalisé l’aquarelle de couverture. - crédit photo : Isabelle Bachelard
A

près les folies du début de l’année 2022, l’accalmie sur les prix amorcée dans le dernier tiers de l’année s’est poursuivie sur l’année 2023. Le repli des signatures phares est notable. Les « Big 8 » dont la cote avait particulièrement flambé (Rayas, Leroy, Auvenay, Rousseau, Roumier, Bizot, Lachaux et Grange des Pères) ont retrouvé les niveaux de 2021, voire d’avant le Covid pour certains millésimes. Les enchères de vin en France se sont élevées à 110 millions € en 2023 tous canaux confondus (-2,7 %), dont 31 % pour le leader iDealwine, également leader mondial des enchères de vin en ligne.

Valeur moyenne descendue à 152 €

En 2023 iDealwine a organisé 48 ventes aux enchères qui ont généré un montant de 33,8 M€ d’adjudications frais inclus pour 222 224 flacons (rapportés au format 75 cl.). C’est une progression en volume de 12 % et une baisse de 12 % en valeur : l’envolée des prix qu’avait connu le marché pendant la première partie de l’année 2022 (jusqu’en septembre) a été en grande partie effacée en 2023. Le prix moyen qui avait atteint 194 € par bouteille est descendu à 152€ (139 € en 2021 et 128 en 2019). Le prix des bouteilles s’est échelonné de 1 à 22 912 €, ce dernier prix pour une Romanée-Conti 2015.  La bouteille la plus chère adjugée en 2022 était de 34 000 € pour un Musigny 2006 du domaine Leroy.

Porté par le succès des millésimes matures (3/4 des flacons adjugés sont antérieurs à 2010), Bordeaux progresse en valeur, passant de 26,6 à 30,9 %, tout en restant en tête des volumes. N°2 en volume (24,7 % du total), la Bourgogne connait un sévère repli de sa valorisation (- 35 %) mais demeure en tête des sommes échangées (40,5%). En 3è position demeure le Rhône, en légère baisse (11,6 % à 9,9%) en raison de la progression des régions hier plus confidentielles, Alsace, Provence, Savoie, Corse, vins étrangers, en particulier l’Italie.

Confirmations et émergences

Les vins vendus les plus chers sont le plus souvent bio ou biodynamiques (23,9 % des volumes, 36 % de la valeur) et la rareté demeure un critère essentiel, tels les micro-domaines, cuvées confidentielles, vignerons disparus, très vieux millésimes. Quant aux prix étonnamment élevés de cuvées quasi inconnues il y a cinq ans (Auvergne, Anjou sec, Jura, Savoie), ils donnent peut-être une indication de ce que sera le marché de demain. Même si on sait que dans le circuit de l’art contemporain au siècle dernier, la cote des artistes est souvent montée grâce à des adjudications successives croissantes dans des ventes aux enchères, pilotées par les marchands et les courtiers.

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augustin Le 12 avril 2024 à 16:28:43
bonsoir à tous l année 2024 va être intéressante à surveiller notamment avec la forte croissance des ventes forcées suite aux liquidations judiciaires . Ces procédures sont en effet courantes des lors que les associés dechus refusent leur concours (pour des ventes de gre a gre) au mandataire liquidateur , qui lui même sollicite alors le juge commissaire pour declencher le commissaire priseur . On devrait donc assister à une forte croissance des volumes concernes dans ce cadre bien specifique (et notamment dans les territoires sinistres ) avec également une forte baisse du prix unitaire au col , souvent proche de l euro symbolique . A suivre donc très attentivement à partir de 2024 et bien entendu sur 2025 car les délais des procédures collectives sont à la fois inexorable ... mais également assez longs ! Et dans ce nouveau contexte bien spécifique, pas d3 débat sur egalim bien sur ...
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