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90% des vignobles du sud de l’Europe ne seront plus rentables d’ici la fin du siècle
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90% des vignobles du sud de l’Europe ne seront plus rentables d’ici la fin du siècle

Ce sera le cas pour les vignobles des côtes et des plaines du sud de la France, de l’Espagne, de l’Italie, de la Grèce et de la Californie si le réchauffement climatique dépasse 2°C. Des vins de qualité seront produits en Belgique, aux Pays-Bas, et même au Danemark.
Par Marion Bazireau Le 26 mars 2024
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90% des vignobles du sud de l’Europe ne seront plus rentables d’ici la fin du siècle
Sécheresses extrêmes et vagues de chaleur vont toucher de plus en plus de vignobles. - crédit photo : Adobe Stock
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nviron 90% des régions viticoles côtières et de plaine du sud de l’Europe et de la Californie risquent de perdre leur aptitude à produire du vin de qualité à des rendements économiquement soutenables d’ici la fin du siècle si le réchauffement global dépasse 2°C.

« Contrairement au sud de la France, à l’Espagne, l’Italie, et à la Grèce en proie à des sécheresses extrêmes et de vagues de chaleur fréquentes, des régions pourraient ressortir gagnante du changement climatique. Des températures plus élevées pourraient favoriser la production de vin dans le nord de la France, l’Etat de Washington, l’Oregon, ou la Tasmanie. Elles pourraient même conduire au développement de nouveaux vignobles en Belgique, aux Pays-Bas, et jusqu’au Danemark ». Voici l’analyse que partagent ce jour dans la revue Nature l’Inrae, Bordeaux Sciences Agro, le CNRS, l’université de Bordeaux, et celle de Bourgogne après avoir épluché plus de 250 publications produites depuis 20 ans.

Les scientifiques dressent la probable future cartographie mondiale du vignoble en se basant sur les conséquences de l’évolution des températures, des précipitations, de l’humidité, du rayonnement, et de la teneur en CO2. 

Tout n’est pas encore perdu

Ils estiment que les viticulteurs actuels pourront d’adapter dans les zones où le réchauffement ne dépassera pas 2°C en choisissant des cépages et porte-greffes plus résistants à la sécheresse ou en privilégiant des pratiques culturales permettant de mieux préserver l’eau des sols comme un plus grand espacement entre les rangs ou des aménagements anti-érosion.

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Tous les commentaires (3)
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Cave34 Le 31 mars 2024 à 09:51:08
Ah la revue Nature, c'est un peu le GIEC du vin ! Des études alarmistes pour jouer sur les peurs et sans vrai fondement. Allez buvez un coup et coupez les media.
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Constantin Le 27 mars 2024 à 14:29:34
Reportage titré de manière complètement irresponsable.
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Dominique Le 26 mars 2024 à 23:57:10
Ce genre d'étude est complètement déconnectée de la réalité. Même à +1,99 degrés, il faudra bien se dire que rien ne fonctionnera plus vraiment. A ce stade, on aura déjà un effondrement généralisé des rendements agricoles, des famines, des émeutes, des migrations massives de population même intra-européenne, une insécurité généralisée rendant l'activité économique et viticole totalement perturbée. Tout cela a déjà commencé. Le vin ne sera pas la première préoccupation. Regardez ce qui se passe dans les pays où l' élévation de température est déjà de plus de 2 degrés en moyenne. Ces études sont en fait des dépenses sociales cachées permettant à des chercheurs hors sol d'avoir un emploi bien rémunéré bien que peu utile. Qui plus est, ces études leur confèrent une considération certaine grâce à leur publication dans des revues à comité de lecture, et donc réputées sérieuses. A leur décharge, quand ces chercheurs en blouse blanche entendent le ministre de la transition envisager tranquillement l'hypothèse +4 degrés, ils se pensent sans doute très raisonnables. Une bande de dingues en liberté ! Ca me fait penser à une vieille blague en forme de devinette : " quelle est la différence entre le psychiatre et le fou ? Réponse : la blouse blanche".
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