omme chaque 8 mars, la journée internationale des droits des femmes permet à chacune et chacun de constater le chemin parcouru ces dernières décennies pour tendre vers l’égalité entre les sexes : qu’il s’agisse d’obtention de droits, d’émancipation ou de péremption des stéréotypes sexistes. Ouf, on ne craint plus qu’une femme rentre dans un chai ou l’on n’entend, quasiment, plus parler de vins féminins. Le bilan peut sembler réconfortant et donner envie de se contenter d’en rester là, de se contenter d’un satisfecit annuel pour "la journée de la femme"… et donc de la flemme, cette paresse se confrontant à une situation loin d’être équilibrée dans la société, et donc la filière vin : inégalités salariales, violences sexistes et sexuelles… Et parité dans les instances représentatives.
Si la culture de l’égalité s’implante indéniablement, sa mise en œuvre reste plus que perfectible. Il faut reconnaître que dans le vignoble et le négoce on voit toujours plus de femmes incluses à tous les niveaux : on ne peut que s’en réjouir, mais pas s’en satisfaire. Les droits des femmes sont aussi les devoirs des hommes pour que toutes aient les mêmes droits que tous : du respect aux responsabilités, de l’autonomie au temps de parole sans coupure intempestive… Il y a toujours moyen de s’améliorer. Et pour ceux qui reprocheront à cet édito d’être signé par un homme sans écriture inclusive ou au contraire d’être inspiré de discours wokistes néo-bobos, n’hésitez pas à indiquer vos arguments dans les commentaires pour construire une filière vin plus inclusive et diverse. Ce 8 mars et le reste de l’année.