ous sur les starting-blocks pour le coup de feu du premier événement professionnel de stature internationale dans l’agenda 2024 de la filière vin. La filière des vins français attend non sans impatience le salon Wine Paris & Vinexpo Paris qui s’ouvre ce lundi 12 février pour trois jours d’affaires que les opérateurs du vignoble et du négoce espèrent aussi sportifs que fructueux. Qu’il dépasse ou déçoive les attentes, ce salon donnera la tendance d’une filière vin en quête d’avenir… Et d’espoir d’en finir avec l’attentisme qui pèse sur des millions d’hectolitres en stock.
Dopés à l’envie de secouer leurs carnets de commandes, les 4 074 exposants annoncés à Paris ont hâte de se frotter à la réalité des marchés incarnée par les 40 000 visiteurs attendus. Records ou pas, les chiffres du visitorat et les échos de prospections réussies seront cruciaux pour mesurer le moral du secteur et marquer le lancement commercial de 2024 qui tarde à venir. Comme si la nouvelle année tardait à commencer. Alors mettons à profit le nouvel an chinois, fêté ce samedi 10 février.
Année olympique oblige, tous les opérateurs visent la performance commerciale et peuvent clamer la devise des JO : « plus vite, plus haut, plus fort – ensemble ». Esprits de conquête et d’équipe font la paire, comme en témoigne l’histoire récente des salons de commercialisation pour les professionnels (B2B). Si aujourd’hui l’alliance est sacrée entre les organisateurs de Wine Paris (réunissant l’éphémère Vinovision et l’enterré Vinisud) et de Vinexpo Paris (successeur du défunt Vinexpo Bordeaux), il faut rappeler que l’on part de loin dans le monde des vendeurs de mètres carrés et d’options : en 2019, Vinexpo Paris faisait par exemple sa promotion pendant Wine Paris. Le monde d'avant. Désormais, la lutte n’est plus interne à la filière française, mais conquérante à l'export. Tout en restant réaliste : même réussi, un salon ne peut pas faire tout repartir du jour au lendemain. L’envie d’en découdre peut par contre donner l'occasion de se remettre dans la course. Et de laisser la crise loin, très loin derrière, essoufflée et rincée.