our un groupe qui enregistre des exercices en croissance depuis une dizaine d’années, encaisser un -2 % sur ses derniers comptes, à 77,6 M€ de recettes, ça fiche un petit coup… “Rien de dramatique”, rassure Bruno Prévot, le directeur commercial, futur directeur général de Loire Propriétés.
Sur le marché de la grande distribution, qui représente une bonne moitié du chiffre d’affaires de l’entité coopérative du Val de Loire, la tendance a été la même que les statistiques nationales. A la baisse ! “Ça a commencé en mai 2023. On a perdu des volumes sur des MDD en rosés, avec un effet inflation immédiat. Quand vous passez de 3,90 € du col à 4,30, vous perdez une partie de la clientèle. A l’inverse, nos propres marques n’ont pas baissé. On a aussi reculé à l’export”.
Sur les cinq premiers mois du nouvel exercice (septembre 2023-janvier 2024), le groupe cherche “un peu de lisibilité des marchés”. En attendant, il est dans l’expectative, en particulier pour l’export. “En France, la GD et le CHR se tiennent à peu près, mais les marchés étrangers sont vraiment calmes. Ça représente 20 % de notre activité. On les travaille, mais les commandes n’arrivent pas. Au global, décembre a été mauvais, janvier plutôt bon. On attend mars et avril qui sont généralement de très bons mois pour avoir une vraie tendance de notre exercice”, conclut Bruno Prévot.
A noter que la récolte du groupe a été très généreuse en 2023 : 160 000 hl tout confondu (+23 %) dont la moitié en rosés.