e Sitevi marque l’arrivée en France des outils Muthing. Innovation et Paysage, l’importateur exclusif de cette marque allemande spécialisée dans les broyeurs d’herbe, est venu exposer son modèle viticole, le MU-W (pour Wine). Il s’agit d’un broyeur polyvalent – herbe et sarments – à marteaux lourds, attelé à l’avant ou à l’arrière et pourvu de contre-lames à ailerons de requin dont la forme doit éviter les bourrages. Montés de façon hélicoïdale, les marteaux demandent peu de puissance. Cinq largeurs de travail sont proposées, de 1 à 1,5 m. Ajouter 8 cm de largeur de carter sur le côté. Prix de 5 700 à 7 000 € HT toutes options.
À l’extérieur des halls, le Hollandais Perfect Van Wamel montre un broyeur à marteaux à axe horizontal et à éjection latérale pour mulcher les rangs. Ce modèle, appelé KK, se décline dans des largeurs allant de 1,50 à 2,45 m. L’herbe est éjectée par des modules à double sortie qui se boulonnent directement sur l’outil en partie haute, à l’arrière, et dont on règle l’angle manuellement. Option à 2 060 € HT en 1,50 m de large.
L’offre en outils de travail du sol s’élargit aussi. Belhomme lance un châssis pour le travail intégral. Décliné en différentes versions de 1,80 à 3 m, il accepte des griffes ou des disques pour le travail de l’interrang. Tout est boulonné, rien n’est soudé ; on positionne chaque élément à sa guise. Pour le désherbage du rang, on peut monter des doigts bineurs Kress à l’arrière de disques Speedway. Tarif minimum : 21 000 € HT.
Chez Ferrand, on a découvert l’intercep à détection électrique. Cet outil, basé sur un mouvement pivot et assez compact, bénéficie d’une mémoire d’angle pour le retour en position. Pour le fabricant, l’objectif est d’utiliser des outils à fort travail comme des doubles disques ou une décavaillonneuse en conditions difficiles. C’est sa deuxième nouveauté en quelques mois avec le Para Pivot, un intercep à pivot et à parallélogramme, dévoilé avant le salon et primé au concours de l’Innovation.
Pour sa part, l’Italien Sicma se met à la vigne étroite avec un intercep compact qui se fixe sur des perches pour enjambeurs. Sur le salon, cet intercep était équipé de lames et le constructeur annonçait qu’il allait tester une brosse, cet hiver, pour le désherbage des rangs. Le prix n’est pas encore communiqué.
Quant au Bourguignon Boisselet, il lance la perche Queue de poisson : une perche oscillante grâce à deux tampons en caoutchouc réglables à sa base et conçue pour équiper les chenillards utilisés dans les vignes étroites.