’étude des l’Union des Œnologues de France et de l’Institut Coopératif du Vin (ICV) prouve que la corpulence, le sexe, et la durée de mise en bouche ne sont pas des facteurs qui influencent significativement l’alcoolémie.
Grâce à une méthodologie originale mesurant le volume de vin mis en bouche par le dégustateur ainsi que le volume de vin recraché, les partenaires démontrent que l’alcoolémie mesurable à l’issue d’une dégustation est directement proportionnelle à la quantité de vin ingérée.
« La dégustation ne conduit pas fatalement à une alcoolémie mesurable, même faible, assurent-ils. L’enjeu est de réussir à recracher la totalité du vin mis en bouche. » Après avoir réalisé des mesures sur 23 dégustateurs, les œnologues et l’ICV livrent trois astuces permettent d’achever une dégustation avec une alcoolémie nulle :
1. Ne pas prendre plus de 10 à 12 ml de vin en bouche, ou moins, pour maintenir le vin sur la langue et recracher plus facilement ;
2. Ne pas faire circuler le vin sous la langue, autour des gencives, ou au fond de la gorge, pour limiter les risques d’ingestion « accidentelle » et d’adsorption via les zones sublinguales très vascularisées ;
3. Faire l’effort de bien tout recracher.
Les auteurs proposent un protocole d’entraînement à mettre en place dans les centres de formation au Diplôme National d’Œnologue (DNO) ou dans les entreprises.