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Plus d’arrêts que de nouvelles conversions à la viticulture bio en 2023 ?
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Conjoncture
Plus d’arrêts que de nouvelles conversions à la viticulture bio en 2023 ?

Ce scénario est envisagé en Occitanie comme dans le reste de la France. A fin septembre, 508 nouvelles exploitations se sont engagées dans la bio. La filière compte pour l’heure 288 arrêts et s’attend à en référencer beaucoup d’ici 2024.
Par Marion Bazireau Le 30 novembre 2023
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Plus d’arrêts que de nouvelles conversions à la viticulture bio en 2023 ?
Les organismes certificateurs risquent de dénombrer beaucoup d’arrêts en décembre. - crédit photo : Adobe Stock
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n 2022, 11 952 viticulteurs français travaillaient 170 806 hectares en bio. 60 086 hectares étaient en conversion contre 69 000 en 2021. « C’est la première fois que ce nombre baisse » annonce Sara Brunel chargée de mission pour Interbio Occitanie, lors d’une conférence sur le salon Sitevi ce 29 novembre. A fin septembre 2023, elle indique que 508 exploitations se sont engagées dans la bio et que 288 ont arrêté. « Soit un solde de 220 entre les nouveaux et les arrêts contre 366 en 2022 et 1258 en 2021 ». Sara Brunel s’attend à ce que les organismes certificateurs références beaucoup d’arrêts en décembre et ne serait pas étonnée que l’année se termine sur un solde négatif.

L’Occitanie toujours première

Le vignoble occitan suit la même dynamique avec 139 nouveaux opérateurs bio et 109 arrêts à fin septembre 2023. Comme dans le reste de la France, un gros tiers des arrêts sont des déconversions. « Le reste est constitué par des départs à la retraite ou des cessations d’activité » précise Sara Brunel. Dans la région, les surfaces bio ont doublé depuis 2018. Cette progression ralentit aussi depuis 2022. Aujourd’hui, 3 400 viticulteurs sont en bio sur 60 000 hectares dont 18 000 en conversion. L’Occitanie reste la première région viticole bio de France.

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Tous les commentaires (2)
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BioRev Le 02 décembre 2023 à 07:12:47
j'aimerais comprendre le phénomène de "déconversion". Bien sur il y a certainement diverses raisons. La conjoncture économique et climatique qui n'a pas été favorable depuis la crise du covid et qui a fait perdre la foi à ceux qui croyaient l'avoir...des aides sous-dimensionnées par rapport aux besoins, le manque de reconnaissance par rapport à un engagement sincère et courageux...voire les insultes venant d'un certain monde agricole et politique "escrologie" par exemple, etc. C'est triste et fort regrettable alors que le marché est porteur sur ce créneau mais tout le monde n'a pas les épaules assez solides face à tant d'obstacles et ça je peux finalement le comprendre. Le blâme revient à ceux qui dénigrent cette pratique vertueuse.
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Chelmi Le 01 décembre 2023 à 08:13:12
Le petit problème du bio c'est la consommation de carburant ,le c02 .
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