u 17 au 19 octobre, la Fédération française de la pépinière viticole a tenu son vingtième congrès à Reims Bezannes dans la Marne. Un congrès placé sous le signe des projets et de la prospective. « La FFPV a 20 ans. 20 ans : l’âge de la force collective pour se projeter dans l’avenir », a ainsi insisté David Amblevert, le président de la fédération lors du discours qu’il a prononcé le 19 octobre, lors de l’Assemblée Générale d’Information. La pépinière viticole est en effet au carrefour de nombreux défis que doit relever la viticulture : réduction des intrants, adaptation au changement climatique, à l’évolution du goût des consommateurs, …Des défis qui peuvent être en partie relevés par le matériel végétal. Pépiniéristes et vignerons travaillent donc main dans la main. Et comme l’a rappelé David Amblevert, même si l’issue « des turbulences » que traversent actuellement la filière viticole reste incertaine, l’heure n’est pas à la sinistrose. Au contraire. « Nous devons rester conquérants et combatifs », car la viticulture aura toujours besoin de plants. Des plants de qualité, innovants. Et sur ce point la viticulture peut compter sur le savoir-faire de la pépinière française et la marque Vitipep’ s qui garantit ce savoir-faire.
Signe que la pépinière reste confiante dans l’avenir : la création d’une commission « Jeunes » au sein de la FFPV. Des jeunes dont la moyenne d’âge est de 30 ans et qui « incarnent le renouveau de la FFPV (…) avec comme triptyque : Rassembler, Partager, Echanger , a salué David Amblevert. Ce groupe de 30 à 40 jeunes aux profils diversifiés souhaite ainsi travailler sur la formation, la mutualisation des compétences, les charges administratives, la culture des vignes-mères de porte-greffes, la transmission avec pourquoi pas la mise en place d’un système de tutorat…La relève est là.