menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Viticulture / Vote sur l'interdiction définitive de traiter la vigne par drone et par hélico
Vote sur l'interdiction définitive de traiter la vigne par drone et par hélico
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Contre le mildiou et l'oïdium
Vote sur l'interdiction définitive de traiter la vigne par drone et par hélico

Le Parlement européen se prononce le 23 novembre sur l’interdiction ou non de la pulvérisation par voie aérienne dans l’ensemble des pays de l’UE. Si le pour l’emporte, les viticulteurs ne pourront plus obtenir de dérogation pour traiter par drone ou par hélico.
Par Marion Bazireau Le 03 octobre 2023
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Vote sur l'interdiction définitive de traiter la vigne par drone et par hélico
Faire voler un drone de plus de 25kg demande une autorisation de la Direction de l'aviation civile. - crédit photo : Agribio Drone
U

ne partie de la profession viticole craint la fin des dérogations préfectorales ou ministérielles pour des pulvérisations aériennes de produits contre le mildiou ou l’oïdium en cas d’orages rendant les parcelles inaccessibles.

« Ce 23 novembre, la commission Environnement (ENVI) du Parlement européen va probablement voter l’interdiction totale de l’épandage aérien alors qu’il y a quelques mois notre Sénat s’est prononcé pour la mise en place de nouvelles expérimentations de traitements phytos par drones sur les parcelles à forte pente, ou en agriculture de précision, en fonction de critères visuels ou de cartes de vigueur » alerte Benoît Ab-der-Halden, gérant de la société Agribio Drone. 

Le vote européen risque de mettre un coup d’arrêt aux essais français alors que les viticulteurs ont de plus en plus de mal à trouver des salariés et que la MSA de l’Ardèche vient de démontrer qu’il y a 300 fois moins de résidus sur la combinaison d’un télépilote que sur celle d’un viticulteur avec un pulvérisateur thermique à dos.

Benoît Ab-Der-Halden demande aux organisations professionnelles (FNSEA, COPA COGECA, syndicats agricoles, chambres d’agriculture…) de monter au créneau pour influencer l’Union Européenne. « C’est d’autant plus important que le rapporteur de la commission est une écologiste complètement contre l’épandage aérien. La technologie avance mais pas le réglementaire. C’est la même chose pour les robots qui ne peuvent pour l’instant pas emprunter la route pour aller d’un champ à un autre ».

Si le lobby agricole parvient à ses fins, Benoît Ab-Der-Halden espère qu’en France l’Assemblée nationale autorisera les essais menés avec des produits soumis à AMM ou certifiés AB en vue d’une homologation de la pratique. « Pour l’instant seuls des produits de biocontrôle sont autorisés. Un drone peut épandre du soufre contre l’oïdium, mais pas du cuivre contre le mildiou, c’est ubuesque ! »

Pour un scénario de vol spécifique à l’agriculture

Il regrette aussi que les drones de plus de 25 kg aient en moyenne à attendre 3 mois pour recevoir l’autorisation de décoller de la Direction Générale de l’Aviation Civile. « Il faut y remédier avec un scénario européen de vol spécifique à l’agriculture, proche des cultures, en imposant au télépilote de drone d’avoir une radio VHF pour se mettre en contact avec les tours de contrôle, comme les hélicos. Le législateur doit s’inspirer de la Suisse. On ne voit plus d’hélicoptères au-dessus des vignes bordant le lac Léman, seulement des drones ! »

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Tous les commentaires (3)
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous
Sournac Le 04 octobre 2023 à 02:28:21
La pulvérisation par drone, bien sur qu il faut le faire, nous sommes en retard et ce n est pas pour rien que les viticulteurs le demande
Signaler ce contenu comme inapproprié
VignerondeRions Le 03 octobre 2023 à 17:48:21
Je crains fort, que comme toujours, on ne regarde pas plus loin que le bout de son nez. Les traitements par drone peuvent être une sacrée alternative à l'hélicoptère. Et nous n'avons pas encore exploré le champ des possibles dans ce domaine. Mais à priori on va voter pour ou contre, sans connaître les avantages et inconvénients des nouvelles possibilités techniques. Et nous sommes semble t il en 2023, dans un monde évolué et scientifique. La raison voudrais qu'on laisse la porte ouverte (au moins sur dérogation) de manière à pouvoir tester et innover...
Signaler ce contenu comme inapproprié
Pantheon Le 03 octobre 2023 à 14:23:28
Non au traitement
Signaler ce contenu comme inapproprié

vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Viticulture
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé