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L’arrachage des 9 300 ha de vignes de Bordeaux suspendu à une validation et des corrections
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Sanitaire
L’arrachage des 9 300 ha de vignes de Bordeaux suspendu à une validation et des corrections

Analysé par la Commission Européenne, le dispositif bordelais d’arrachage sanitaire attend une validation administrative avant de préciser ses 1 000 précandidatures et de se pencher sur son financement.
Par Alexandre Abellan Le 08 septembre 2023
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L’arrachage des 9 300 ha de vignes de Bordeaux suspendu à une validation et des corrections
Les travaux d'arrachage ne peuvent pas commencer tant qu'il n'y a pas eu de validation individuelle des dossiers de candidature. - crédit photo : Alexandre Abellan (archives)
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epuis la fin de l’appel à pré-candidature pour l’arrachage sanitaire en Gironde, ce 17 juillet, le dossier de la réduction des surfaces viticoles bordelaises est étudié par la Commission Européenne. « La Commission est en contact avec les autorités françaises à ce sujet. Nous ne pouvons pas faire d'autres commentaires sur le contenu de ces contacts, ni prédire leur résultat ou le calendrier » répond laconiquement Bruxelles aux sollicitations de Vitisphere. Rien n’avance donc en attendant la validation administrative du dispositif d’arrachage sanitaire à 6 000 €/ha calibré pour 9 500 ha, avec un cofinancement de l’Etat (57 millions €) et le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB, 19 millions €).

Il émerge cependant une interrogation : les résultats de l'appel à manifestation recensent 1 000 dossiers pour 9 300 ha candidats à l’arrachage, dont un tiers pour l'arrêt de toute activité agricole et deux-tiers pour la diversification. Soit l’inverse des financements fléchés pour le dispositif : les 2/3 de l’enveloppe assurés par l’Etat devant financer la renaturation (jachère ou boisement après l’arrêt définitif d’activité agricole) et le tiers du CIVB doit être dédié à la diversification (la conversion à d’autres cultures : animales, végétales…).

Certains dossiers sont imprécis, voire avec des incohérences

Alors que se pose la question du bon financement de cette mesure d’arrachage par l’enveloppe allouée, « il est prématuré de tirer des conclusions sur la répartition des dossiers et des surfaces en fonction de la nature du devenir des parcelles arrachées (renaturation ou diversification) » répond la préfecture de Gironde, indiquant que « certains dossiers sont imprécis, voire avec des incohérences. C'est justement l'intérêt de cet appel à manifestation d'intérêt que de permettre d'ajuster le questionnaire et également d'appeler l'attention des viticulteurs sur les deux dispositifs. » Même réponse du CIVB, pour qui la question ne peut pas se poser après la phase de pré-candidature.

Une seule certitude : « le dispositif sera lancé dès que le programme aura été validé par la Commission Européenne » indique la préfecture.

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Tous les commentaires (2)
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Olivier Le 08 septembre 2023 à 12:41:40
Dominique, et pourtant ces oligarques ont été réélus aux dernières élections? quelle tristesse?
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Dominique Le 08 septembre 2023 à 09:14:16
Ce plan a été concocté sous la pression du collectif viti33 par des oligarques viticoles girondins qui continuaient à parler de crise "conjoncturelle". Complètement dépassés par la réalité du marché, ils ont concocté un plan en catastrophe sur un coin de table au buffet du salon de l'agriculture. Du coup, ce plan est sous-dimensionné, pas finalisé et il fera beaucoup de déçus. L'engorgement du marché va perdurer, les dépôts de bilan vont s'accumuler. Mais l'essentiel est bien que les oligarques continuent à faire croire qu'ils ont la solution, et qu'ils gardent le pouvoir.
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