Le flou a persisté plusieurs jours avant que Vin&Société ne vienne mettre fin aux tergiversations. Le pass sanitaire entré en vigueur ce lundi 9 août 2021 ne concerne a priori que les vignerons disposant de locaux de type L, salles d'auditions, de conférences, de projection, de réunions, de spectacles ou à usages multiples.
Le décret du 7 août confirme que les vignerons réalisant de la vente au caveau, ou proposant des visites ou des portes ouvertes classiques n’ont pas besoin de télécharger l’application TousAntiCovid pour contrôler leurs clients.
Un soulagement pour la filière, bien au fait que les lieux soumis à cette obligation perdent une grosse partie de leur chiffre d’affaires, et dont la saison touristique a déjà été impactée par Lire la suite et réagir...
En réaction à l’article « 4 AOC menacent de suspendre leurs cotisations et de quitter l’interprofession »
Marc écrit : La crise est sans doute multifactorielle. Sur les volumes, les AOC ne trouvent pas d'acheteurs ou alors à des coûts très bas. De nombreux viticulteurs préfèrent valoriser en Vin de France ou Vin de Table ne croyant plus dans le modèle d'AOC, se débarrassant des contraintes tatillonnes et ne versant ainsi plus de cotisation. Vouloir faire cohabiter des appellations où les volumes par la pauvreté des terres sont impossibles (Saint-Chinian, Faugères, etc...) et des zones à fort rendement est compliqué. Faugères a engagé un vrai travail de fond collectif portant sans doute ombrage. La machine à distribuer les fonds, le CIVL, fait fatalement l'objet de convoitises. Le Languedoc a le choix entre un négoce à la Bordelaise où seules quelques marques tirent leur épingle du jeu avec en contrepartie des terres se dévalorisant et un négoce à la Champenoise vignoble sur lequel les deux familles cohabitent et construisent ensemble une marque rejaillissant sur l'économie de la région.
La question de la semaine
Encore plus difficile qu'à l'accoutumée, l'exercice de prévisions des rendements 2021 est lancé. Pour vous, votre récolte s'annonce...
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La crise est sans doute multifactorielle. Sur les volumes, les AOC ne trouvent pas d'acheteurs ou alors à des coûts très bas. De nombreux viticulteurs préfèrent valoriser en Vin de France ou Vin de Table ne croyant plus dans le modèle d'AOC, se débarrassant des contraintes tatillonnes et ne versant ainsi plus de cotisation. Vouloir faire cohabiter des appellations où les volumes par la pauvreté des terres sont impossibles (Saint-Chinian, Faugères, etc...) et des zones à fort rendement est compliqué. Faugères a engagé un vrai travail de fond collectif portant sans doute ombrage. La machine à distribuer les fonds, le CIVL, fait fatalement l'objet de convoitises. Le Languedoc a le choix entre un négoce à la Bordelaise où seules quelques marques tirent leur épingle du jeu avec en contrepartie des terres se dévalorisant et un négoce à la Champenoise vignoble sur lequel les deux familles cohabitent et construisent ensemble une marque rejaillissant sur l'économie de la région.
