Tous les viticulteurs le savent, la présence mal contrôlée d’oïdium dans une parcelle, peut avoir des conséquences dramatiques à la vendange autant sur le plan quantitatif que qualitatif. Pour bien maîtriser la maladie, la mise en place des mesures prophylactiques est primordiale. Il est aussi très important de prendre en compte la sensibilité des cépages, les conditions météo de l’année … et de bien connaître le cycle de l’oïdium. Bien identifier les phases critiques de développement du champignon permet d’adopter la bonne stratégie de lutte et d’écarter les risques.
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Démarrer tôt la protection
La meilleure stratégie contre l’oïdium est de traiter « tôt et fort » pour ne pas laisser s’installer la maladie. Quand l'oïdium apparaît sur les grappes, il est trop tard. La clé d’une bonne maîtrise de l’oïdium est de démarrer tôt avec un produit performant, avec pour bénéfice supplémentaire de pouvoir plus tard alléger la protection ou l’arrêter un peu plus précocement.
Eliminer l’inoculum primaire
L’oïdium est une maladie « cumulative » : c’est l’inoculum primaire qui est responsable de la prolifération de la maladie dans la parcelle, s’il n’est pas maîtrisé. L’objectif du vigneron est de bien protéger les grappes des infestations d’oïdium. Pour que les grappes soient bien protégées, il est crucial que les feuilles restent saines. Comme les feuilles sont très sensibles à l’oïdium en début de végétation, il est indispensable d’assurer une protection sans faille de la vigne dès l’apparition des premières feuilles, même si en début de végétation, les symptômes ne sont pratiquement pas visibles à l’œil nu.
Traiter tôt avec des produits performants
Pour bien contrôler l’oïdium dans une parcelle, il est conseillé non seulement d’intervenir tôt, mais aussi d’opter pour des produits performants. Pour les premières applications du programme anti-oïdium, on privilégiera les produits robustes comme Vivando®, Collis® et Yaris®, en alternant les familles chimiques.
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