Oïdium à « drapeaux » dans le Sud-Est
Dans les vignobles méditerranéens, l’oïdium se conserve pendant l’hiver sous forme de mycelium (issu de la reproduction végétative) dans les écailles des bourgeons hivernaux. Au moment du débourrement, on observe un ralentissement de la croissance, accompagné d’un raccourcissement des entre-nœuds et d’une crispation des jeunes pousses. Un duvet blanc peut apparaître sur les cépages les plus sensibles. Ces symptômes « drapeau » sont visibles très tôt en saison.
Premiers symptômes sur feuilles
Dans les autres régions, l’oïdium se manifeste un peu plus tard. On peut le repérer sur les feuilles d’abord par des taches huileuses qui ressemblent à celles du mildiou, puis des petites taches poussiéreuses et un noircissement des nervures sur la face inférieure des feuilles. Un feutrage grisâtre apparaît ensuite à l’emplacement de ces taches sur la face supérieure, et parfois inférieure, de la feuille. Les bords de la feuille se crispent.
Attaques sur grappes
Sur grappes, les fleurs contaminées par l’oïdium se dessèchent et tombent. Les grains se couvrent à partir de la nouaison, d’un feutrage blanc. Les baies se nanifient ensuite et se couvrent d’une poussière grisâtre, leur peau se fendille et éclate, laissant apparaître les pépins.
À l’automne et pendant l’hiver
L’oïdium peut aussi se repérer pendant l’hiver, par la présence de taches brunes sur les sarments. Ces taches vont ensuite devenir rouge et prendre la forme d’une étoile. À l’automne, des boursouflures foncées peuvent apparaître sur les sarments contaminés, ce sont les cleïstothèces.
Les cépages sensibles
Tous les cépages ne sont pas aussi réceptifs à l’oïdium.
Il convient donc de bien connaître la sensibilité de ses cépages et de surveiller tôt en saison ses vignes, afin de déceler au plus tôt toute attaque, car plus une attaque est précoce, plus elle est préjudiciable.
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