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« Crise structurelle en Beaujolais » : l'interprofession sous pression
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Où en est-on depuis le refus de la part des membres du collège viticole de siéger au dernier conseil
« Crise structurelle en Beaujolais » : l'interprofession sous pression

Par Juliette Cassagnes Le 22 juillet 2015
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« Crise structurelle en Beaujolais » : l'interprofession sous pression
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ù en est-on depuis le refus de la part des membres du collège viticole de siéger au dernier conseil d'administration d'Inter Beaujolais du 1er juillet dernier ? « Une réunion de concertation a eu lieu entre les représentants siégeant au conseil d'administration, répond le principal intéressé, Sébastien Coquard, président de l'ODG des Beaujolais et Beaujolais villages, à l'initiative du boycott. Lors de cette réunion, les sujets ont été mis sur la table, tout au moins ceux qui nous paraissaient primordiaux... Cette discussion, nous la demandions depuis des mois... »

A cette occasion, la vingtaine de représentants siégeant à l'interprofession, issus de la viticulture et du négoce, sont tombés d'accord pour se retrouver lors d'un prochain séminaire de travail, aussitôt les vendanges 2015 terminées. L'objectif: réfléchir et avancer ensemble sur les différentes thématiques souhaitées par l'ODG du Beaujolais. « Nous allons enfin pouvoir discuter de l'avenir de la filière et vérifier si le négoce et la viticulture partagent une vision commune, afin de se sortir d'une crise structurelle dont on ne se sort pas », déclare le viticulteur.

A l'issue de cette réunion de travail, deux scénarios sont possibles. Soit les différentes parties s'accordent sur les principaux sujets et parviennent à « parler d'une seule voix et donner un cap stratégique à la filière »...Soit ce n'est pas le cas, avec des conséquences directes à prévoir sur l'avenir de l'interprofession : « Si nous n'avons pas de vision commune, il faudra alors envisager une modification ou un arrêt de celle-ci », envisage Sébastien Coquard. « Boycotter le conseil d'administration a été le seul moyen de faire avancer les choses, poursuit celui-ci : cela nous a permis de taper du poing sur la table et les obliger à répondre à notre demande...Mais notre priorité reste la construction de notre filière entre les acteurs, et non sa destruction ».

Les négociations étant lancées et la prochaine échéance actée, la situation est donc pour le moment débloquée. L'interprofession du Beaujolais va pouvoir convoquer ses adhérents pour sa prochaine assemblée générale ; celle-ci aura lieu à la fin du mois de juillet 2015.

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ALEXANDRA DE VAZEILLES Le 26 juillet 2015 à 18:41:50
Afin que la région sorte de sa léthargie, de la baisse des cours des vins depuis 20 ans, de son image calamiteuse etc. et que chaque cru se prenne en mains, il faut souhaiter la mise en place de 12 'sections', une par appelation du beaujolais soit, Beaujolais, Beaujolais Village, Régnié, Brouilly, Cote de Brouilly (ensemble?), Chiroubles, Juliénas, Morgon, Fleurie, Chenas, Moulin-à-Vent, Saint-Amour. Chaque section étant en charge de sa promotion et de sa communication via UN représentant de la viticulture et UN du négoce, qui décident de la stratégie et des actions par appellation . Une personne de l'interprofession étant dédiée à une ou plusieurs appellations et en charge de la mise en oeuvre et sous la responsabilité de la dite appellation (aujourd'hui c'est le contraire de facto) . Le budget étant basé sur la CVO par appellation déduit des frais de fonctionnement de l'inter profession: Actuellement le budget de l'interprofession est d'environ 6 millions dont 800,000€ de frais de fonctionnement. Donc 5,2 millions à se repartir par 12 proportionnellement à la CVO de chaque cru. C'est le modèle de Chablis, du Rhone, de la Provence, de Bdx etc. Il a fait ses preuves depuis 20 ans dans ces régions même si tout n'est pas parfait. Il faut que le Beaujolais ne soit plus à la merci de 'la grande marmite de l'interprofession' qui ne sert que les intérêts de qq gros metteurs en marché par des actions qui s'apparentent à la commercialisation alors que là n'est pas sa mission; il s'agit d'un détournement de l'objet de l'inter profession même s'il n'y a aucune irrégularité car tout est signé par le CA, ce dernier, structurellement ne représentant qu'une toute petite partie des acteurs d'aujourd'hui. La preuve étant faite que la structure mise en place en 2006 n'est pas efficace bien au contraire. C'est en responsabilisant chaque ODG/Appellation que la situation économique s'améliorera.
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