ancée en mai 2014 au sein de l’interprofession, la certification Viticulture durable en Champagne fait l’objet d’une communication importante de la part de tous les acteurs de la filière. Les courtiers, qui organisaient leurs premières Rencontres sur ce thème vendredi 10 avril, s’inscrivent dans ce mouvement collectif.
Des témoignages de vignerons et de présidents de coops s’étant lancés dans la démarche ont permis de mettre en lumière les aspects techniques et humains de cette certification. « Celle-ci représente un enjeu pour la Champagne afin de répondre aux attentes de la société, précisent Jean-Pierre Dargent et Franck Hagard, co-présidents du syndicat des courtiers de Champagne. C’est aussi un enjeu pour nous, courtiers, d’être le relais d’information et de faciliter la mise en place de la traçabilité amont en la dédramatisant. »
A l’heure actuelle, 2 000 ha sont certifiés, soit 6 % du vignoble champenois. Des négociants ont annoncé officiellement qu’ils accorderaient une prime aux raisins certifiés Viticulture durable. Pour l’instant, les courtiers n’ont pas encore eu de demande formelle de la part d’acheteurs souhaitant des raisins certifiés, mais ils n’excluent pas que cette demande se formalise, à la marge, dès les vendanges 2015.
Ce thème de la Viticulture durable en Champagne était particulièrement d’actualité: le ministère de l’Agriculture a validé, le vendredi 3 avril, qu’elle équivaut à une certification HVE de niveau 2.
Le syndicat de courtiers de Champagne, qui s’était inspiré du syndicat des courtiers de Charentes pour créer ces Rencontres, renouvellera cette matinée d’échanges l’an prochain.
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Jean-Pierre Dargent (à gauche) et Franck Hagard, co-présidents du syndicat des courtiers de Champagne.