armi les milliers de produits homologués en Californie, des chercheurs de l’Université d’Harvard et du réseau d’hôpitaux Ucla Health ont réussi à identifier ceux augmentant le risque de développer la maladie de Parkinson.
Pour cela, ils expliquent dans Nature Communications avoir examiné l'historique d'exposition de 829 patients et de presque autant de témoins en bonne santé, vivant tous de la Vallée Centrale. « Nous avons recensé tous les pesticides utilisés par les agriculteurs dans une zone de 500 mètres autour de leurs adresses résidentielles et professionnelles depuis 1974 ».
Ce travail leur a permis d’établir une liste de 53 molécules potentiellement impliquées dans la maladie de Parkinson. Les chercheurs ont ensuite prélevé des cellules chez des malades pour évaluer in vitro leur toxicité envers les neurones dopaminergiques impliqués dans la régulation des mouvements.
10 ont entraîné la dégénérescence des neurones, dont 3 herbicides utilisés en viticulture, les sulfates de cuivre basique et pentahydraté, et le folpel, 4 insecticides (dicofol, endosulfan, naled, et propargite), et 3 herbicides (diquat, endothall, et trifluraline).
Continuant leurs tests, les chercheurs ont découvert que la combinaison des pesticides augmente un peu plus leur toxicité. Ils vont désormais essayer de mieux comprendre comment les phytos perturbent le système neuronal.