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Une distance de sécurité incompressible de 10 mètres pour les phytos CMR
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Réglementation
Une distance de sécurité incompressible de 10 mètres pour les phytos CMR

L’arrêté publié au Journal Officiel ce 21 mars interdit le traitement des vignes avec les produits classés CMR à moins de 10 mètres des habitations, et des lieux accueillant des travailleurs ou des personnes vulnérables.
Par Marion Bazireau Le 21 mars 2023
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Une distance de sécurité incompressible de 10 mètres pour les phytos CMR
De nombreux produits utilisés en vigne sont concernés. - crédit photo : Christine Le Guillou
L

a modification de l’arrêté du 4 mai 2017 relatif à la mise sur le marché et à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques est actée.

En ce premier jour de printemps, et après avoir organisé une consultation publique du 28 novembre 2022 au 18 décembre 2022, le gouvernement fait paraître au Journal Officiel un nouveau texte instaurant des distances de sécurité de 10 mètres, non réductibles, lors de l'utilisation de certains produits phytopharmaceutiques comportant une substance suspectée d'être cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction (CMR) et dont l'autorisation de mise sur le marché ne comporte pas de distance de sécurité spécifique. 

Cette distance de sécurité de 10 mètres s’applique aux traitements réalisés à proximité des lieux d’habitation, des lieux abritant des personnes vulnérables telles que définies à l'article L. 253-7-1 du code rural et de la pêche maritime, et des lieux accueillant des travailleurs présents de façon régulière.

Des phytos contre le mildiou, l’oïdium, le black-rot…

Un peu plus de 200 produits dont la demande de mise à jour des conditions d'emploi n'a pas été reçue par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) au 1er octobre 2022 sont concernés.

En viticulture, on y retrouve par exemple l’Alliage, contre le black-rot, le Cabrio, contre le mildiou et l’oïdium, le Corail, le Douro, l’Epylog Flash, le Folpan, le Folpec, le Folpel, le Matiz, le Medeiro, le Mikal Flash, le Molidor, le Momentum, le Nativo, le Paket, le Pombal, le Radiant, le Riza, le Sarman, le Solofol ou le Tebutec, le Vincar, ou le Zentatil…

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Régley Serge Le 22 mars 2023 à 18:47:50
Les AOC qui ont des surfaces d'AOC non plantées en vigne ont l'alternative théorique, certes plus facile à dire qu'à faire, en mutualisant certaines de ces terres, par exemple dans des parts de GFV ou autres structures sociétaires, par les SAFERs, etc..) de résoudre en partie, quand c'est possible, la substitution de ces terres à des ZNT qui vont constituer de fait des zones où la culture de la vigne devient périlleuse. Ou en attendant des cépages résistants aux maladies, que l'on a très peu aujourd'hui, mais dont on sait, hélas, qu'il n'ont aucune vertus ?nologique!.. En Champagne, par exemple, il existe autour de 5000 ha "d'AOC Champagne 1927" qui font l'objet d'une décision du Conseil d'Etat du 29 juillet 1998 qui à annulé leur éviction de l'AOC Champagne actuelle par l'INAO sur la base de la loi du 16 novembre 1984 qui contredit les lois fondatrices de la Champagne délimitée par "abrogation implicite de l'article 18",- reproche le Conseil d'Etat-, de la Champagne Viticole actuelle, c'est à-dire les lois organiques du 6 mai 1919 (dont l'article 18 porte expressément sur la délimitation), du 22juillet 1927, du 11 février 1951, une décision du C. E. certainement en lien avec la décision de révision du périmètre délimité actuellement en cours -à la demande du SGV- en 2007... La balle est dans le camps de l'INSTITUT NATIONAL DES APPELLATIONS D'ORIGINE qui n'a toujours pas fini son travail de délimitation depuis.. (à suivre)
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