a approche : il reste quatre semaines avant la finale du concours du Meilleur Sommelier du Monde organisé par l’Association de Sommellerie Internationale (ASI) ce dimanche 12 février à Paris La Défense Arena (Nanterre). Des 70 candidats en lice le mercredi 9 février, il ne restera plus que 4 finalistes s’entraînant tous depuis des années pour ce graal de la sommellerie internationale. Ils seront départagés sur une nouvelle série d’épreuves qui se tiendront en public, les places étant vendues en ligne, de 25 à 55 €. « Pour la France, nous avions à cœur d’organiser la finale dans une salle de spectacle exceptionnelle, à la jauge sans précédent pour pouvoir ouvrir notre concours et donner de la visibilité à notre métier au grand public » explique Philippe Faure-Brac, le président de l’association organisatrice, l’Union de la Sommellerie Française (UDSF).
De retour en France après 34 ans d’absence, le concours de Meilleur Sommelier du Monde compte bien offrir un grand spectacle propre à cette compétition si particulière. Comme en témoigne Saiko Tamura, la vice-présidente de l’ASI pour la région Asie-Pacifique : « chaque fois que j’assiste à un concours, quelle que soit son importance, je suis transportée par les émotions. Les compétitions ont un incroyable pouvoir : elles inspirent les futurs candidats, galvanisent les participants et sont une vraie source de motivation pour tous les professionnels. » La tension étant d’autant plus forte que s’il y a beaucoup d’appelés, au final il n’y a qu’un élu. « J’ai moi-même tenté de décrocher le titre suprême, ce qui m'a permis de mesurer l’envergure de cet incroyable événement. J’ai concouru aux côtés de sommeliers tels que Gérard Basset ou Paolo Basso, sans pour autant imaginer pouvoir un jour les égaler ! » glisse Marcos Flores Tlapan, le vice-président mexicain de l’ASI pour les Amériques.


Depuis la « création [du concours en 1969], l’association en avait fait son axe principal de communication pour promouvoir la profession de sommelier. Quoi de mieux en effet pour motiver les jeunes à se perfectionner et faire briller ce merveilleux métier ? » souligne Michèle Chantome, la vice-présidente marocaine de l’ASI pour l’Afrique et le Moyen-Orient. Particulièrement exigeante, la compétition permet d’élever le niveau de tous les membres la sommellerie mondiale. « J’ai participé à mon premier concours en 1996 et cette première tentative n’a pas vraiment été fructueuse… Cet échec m’a néanmoins ouvert les yeux et m’a donné la force et la motivation de progresser et de m’améliorer » se souvient Piotr Kamecki, le vice-président polonais de l’ASI pour l’Europe (par ailleurs meiilleur sommelier de Pologne en 1998).
Trophée spécial pour ce concours 2023, avec cet "ouvre-vin" moulé sur la main du précédent vainqueur, Marc Almert. Photo : Empreinte par Audiard (réalisé par Michel Audiard et Sébastien Forest).