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Demande d’étude sur les "effets secondaires" des incendies sur les vignes et leurs vins
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Demande d’étude sur les "effets secondaires" des incendies sur les vignes et leurs vins

Notant une succession de feux à proximité de zones viticoles, de la méditerranée à Bordeaux, l’Association Nationale des Élus de la Vigne et du Vin souhaite le financement par l'Etat de recherche quantifiant l'impact des fumées et produits retardants sur la filière vin.
Par Alexandre Abellan Le 22 juillet 2022
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Demande d’étude sur les
L’ANEV demande une « étude sur les effets des incendies sur la viticulture et la production de vin ». - crédit photo : Service communication Sdis33
A

près les incendies, « les fumées épaisses peuvent se déposer sur les vignes et les récoltes, alors que les liquides [eau et produits retardants utilisés par les pompiers] ruissellent, pour, peut-être, finir dans les nappes phréatiques » note dans un communiqué l’Association Nationale des Élus de la Vigne et du Vin (ANEV), qui appelle « le gouvernement et la communauté scientifique à lancer une étude sur l’impact des feux et de la lutte contre les incendies sur le vignoble français ». Notant qu’« il n’existe pas d’étude française sur les conséquences de ces effets secondaires des incendies sur la viticulture », l’ANEV souligne que « ces situations, résultant d’un réchauffement climatique avéré, ne vont aller qu’en se multipliant dans les années à venir ».

Cette demande arrive en effet alors que « dans le Roussillon au mois de juin, et désormais en Gironde, des milliers d’hectares de garrigue, de forêt et de landes sont partis en fumée, ne laissant au milieu des fumerolles que des vignes, qui, bien souvent, ont joué le rôle de coupe-feu ».

Conséquences

Coprésidente de l’ANEV, la sénatrice bordelaise Nathalie Delattre estime qu’« à travers tous les vignobles, les incendies sont de plus en fréquents, mais nous n’en connaissons pas les conséquences pour la culture de la vigne, le goût du vin… Il est essentiel que le gouvernement soutienne et finance une démarche de grande ampleur réunissant chercheurs et universitaires pour mieux connaitre ces effets. »

 

 

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Tous les commentaires (1)
Hvernant Le 22 juillet 2022 à 11:20:44
Et si les chercheurs de la filière prenaient leur téléphone et appelaient leur collègues Australiens qui ont déjà tous les infos et recherches avec 10 ans d'avance sur nous. Nous gagnerons du temps, de l'argent et améliorions la coopération entre pays viticoles...
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