lsa Zylberstein incarne une viticultrice en Champagne, qui invite ses amis cinquantenaires à venir fêter l’enterrement de vie de garçon de Patrick, interprété par Stéphane de Groodt, le dernier célibataire de la bande. La future épouse, qui arrive l’improviste, sème le trouble dans cette troupe qui se connaît depuis trente ans. Ce film souriant met en avant les valeurs de l’amitié avec un casting qui fait rêver : Elsa Zylberstein, François Xavier Demaison, Stéphane de Groodt, Eric Elmosnino, Sylvie Testud, Valérie Karsenti, Stéfi Celma, etc.
Quelques questions à Nicolas Vanier et à Elsa Zylberstein…
« La Champagne, que je ne connaissais pas, évoquait pour moi quelque chose d’industriel, un gros vignoble avec un gros chiffre d’affaires. Et au final, j’ai découvert avec bonheur un vignoble d’artisans avec des petites parcelles !
Les vignerons, comme les grandes maisons, exercent leur métier avec une passion incroyable. J’ai adoré observer le regard que porte le vigneron sur les personnes qui sont en train de déguster son champagne. C’est un regard d’attente.
On ne boit plus une coupe de champagne de la même manière depuis que l’on sait tout le travail, la passion et l’attente qu’il faut pour l’élaborer !
Le métier de viticulteur est un métier extraordinaire, qui repose sur le partage. Cela va bien avec le thème de l’amitié portée par le film. On n’ouvre pas une bouteille de champagne tout seul, car c’est un vin de partage… ».
« J’ai été touchée par la passion qui anime les vignerons. J’ai découvert un métier passionnant, notamment aux côtés d’Elise Bougy, une viticultrice qui m’a initiée à ce métier. Je suis venue la voir plusieurs fois pour apprendre les gestes et les termes techniques. C’est important, par respect pour le métier et ceux qui le pratiquent, d’apprendre à bien faire les gestes. Je m’entrainais, ensuite, sur mon balcon parisien à faire les gestes du liage avec mes rosiers ! On pourrait penser que c’est un métier facile, mais c’est en fait un métier stressant. L’attente, notamment par rapport à la météo, est importante. La viticulture, c’est fragile, cela ne tient à rien. Et cela demande beaucoup d’attention ».