0 à 150 mm sur le littoral, autour de 250 sur les reliefs de moyenne altitude, et des cumuls à 450 mm sur le Haut Languedoc. « L’épisode méditerranéen du weekend dernier témoigne une nouvelle fois du changement climatique » pose Serge Zaka, agroclimatologue pour Itk.
Dans l’Aude et l’Hérault, les sols sont passés en 48 heures d’un état exceptionnellement sec, équivalent à celui d’un mois de juillet, à une humidité record. « La réserve utile en eau est remontée à saturation, alors qu’elle était tombée de 0,8 à 0,5 entre le 1er janvier et le 10 mars » poursuit Serge Zaka.
Dans certaines villes, comme à Sète, les stations météo n’avaient enregistré avant samedi que 0,8 mm de pluie.


Ces précipitations importantes d’intensité modérée ont rebattu les cartes. « Et les inondations de parcelles autour de l’Orb et de Béziers seront sans conséquences sur la vigne qui n’a pas encore de feuilles et de raisins » rassure Serge Zaka.
Le millésime n’est pour autant pas encore sauvé. « L’eau va faciliter le redémarrage de la végétation et de l’évapotranspiration, mais la vigne ne tiendra pas jusqu’à l’été si le temps n’est pas suffisamment humide en avril et en mai ».
La situation reste par ailleurs toujours préoccupante dans le Gard et le sud de la Vallée du Rhône.