a région des Pays de la Loire qui englobe les vignobles du Muscadet, de la Vendée, de l’Anjou-Saumur et de la Sarthe, a cette particularité heureuse : elle est aujourd’hui indemne de Flavescence dorée. Sur les dernières années, un seul cas a été avéré, sur un cep chez un pépiniériste en 2016.
Conséquence, la surveillance sur la maladie n’avait pas été prise en mains par la profession viticole. 1 % du vignoble était jusque-là surveillé par l’organisme à vocation sanitaire Polleniz (ex Fredon), qui réalisait ces suivis pour le compte de la Draaf.
Mais ça, c’était avant. Avant un arrêté ministériel du 27 avril 2021 qui enjoint la filière à une prospection plus large, soit 5 % du vignoble par an. “La région des Pays de la Loire va simplement se mettre au niveau de ce que fait déjà sa voisine du Centre Val de Loire”, précise Frédéric Daguené, responsable du pôle santé végétale au sein de Polleniz.
Le technicien a lancé des consultations avec les fédérations et syndicats pour organiser les choses et être opérationnel pour le printemps 2022. “Soit la profession s’y met, en formant les vignerons, soit elle délègue à des techniciens”, explique Frédéric Daguené.
Outre la reconnaissance de la maladie, qui au visuel se confond avec le bois noir, la surveillance intègre un suivi des populations de cicadelle, vectrice de la maladie. “On en trouve en Maine-et-Loire en particulier, mais aussi en Vendée et en Sarthe, mais assez peu en Loire-Atlantique, mais pour l’heure – heureusement – elles n’ont pas contaminé les vignes”, conclut le technicien.