e définissant comme un « objet journalistique non-identifié », le journal Vinofutur propose de se projeter dans le vignoble de 2072. Un projet original dans sa forme graphique (un journal dépliable, avec des articles sur le recto et une infographie au verso), que dans son fond (transposant le concept de reportage-fiction dans le vignoble). Entre fanzine et journal spécialisé, Vinofutur est porté par la journaliste ligérienne Julie Reux et une sélection de contributrices.
Le journal propose « moins de prédire l’avenir – mission impossible- que de l’inventer » indique la prévente sur la plateforme de financement participatif Miimosa, sachant que « comme tous les textes qui prétendent nous transporter vers demain, ce journal racontera avant tout les rêves et les angoisses du vignoble d’aujourd’hui ». Sont ainsi annoncés des sujets sur « quand le cuivre aura disparu », « boire un canon et sauver la planète », « leçon de survie pour les appellations »… Appliquant une démarche journalistique à ce travail d’anticipation, Julie Reux a interrogé des experts pour proposer des avenirs possibles. L’idée de se projeter dans cinquante ans lui est venue du désarroi des vignerons, n’arrivant pas sur le coup à s’imaginer un avenir face aux ravages du gel survenu ce printemps 2021.
Devant paraître mi-janvier 2022, le journal Vinofutur sera publié à 2 000 exemplaires. Le prix unitaire est de 5 € (+3 € de frais d’expédition). Julie Reux aura un stand au salon des vins de Loire (lundi 31 janvier et mardi 1er février 2022), et participera à une table ronde (au parc des expositions d’Angers).
* : Sont annoncées la sommelière Pascaline Lepeltier, la journaliste Idelette Fritsch, la graphiste Véronique Simon et la designer graphique Marion Bonjour.