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Ce vigneron bricole son tracteur pour lutter contre le gel
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2021 dans le rétroviseur
Ce vigneron bricole son tracteur pour lutter contre le gel

[Article initialement paru le 14 avril 2021] Dans la Drôme, un vigneron a placé un carton sur le radiateur de son tracteur et tourné avec un pulvérisateur dans trois parcelles pour réchauffer l’air et les protéger du gel. Il n’a observé « que » 5 à 15% de dégâts.
Par Marion Bazireau Le 20 décembre 2021
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Ce vigneron bricole son tracteur pour lutter contre le gel
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a publication d’un des membres du groupe Matériel et Viticulture, sur Facebook, mercredi 7 avril, a donné des idées au viticulteur Marc Romak, du Domaine Mélody, dans la Drôme, pour protéger ses vignes du gel.

Dans la nuit du 7 au 8, il a tourné dans trois parcelles avec un tracteur en posant un carton sur le radiateur pour qu’il monte plus vite en température, l’air sortant du pot d’échappement étant ensuite envoyé sur la turbine son pulvérisateur.

Le lendemain, il est retourné sur le groupe pour partager son expérience. « Je l’ai fait dans le secteur de Larnage, où les conditions étaient les suivantes, explique-t-il. Les marsanne, viognier et vermentino, taillés en guyot et en cordon, en étaient du stade bourgeon dans le coton à 2/3 feuilles étalées ».

Le viticulteur raconte que l’hygrométrie a varié de 55% à 70%, et que la température est devenue négative à partir d’1h du matin, avec un minimum -3°C mesuré à 7h. « Le vent a complètement calé à partir de 6h15 » se souvient-il.

Marc Romak est passé un rang sur deux, à 3kms/h, pendant 15 à 20 minutes sur chaque parcelle. En fin de nuit, le régime moteur variait de 1200 à 1600 tours/minute.

Un gain d’1 à 1,5°C

« Je n’ai pas eu le temps de contrôler la température de sortie avec ou sans l’incorporation des gaz d’échappement mais, au global, chaque passage a permis de gagner 1 à 1,5 degrés, et nous n’avons que 5 à 15% de bourgeons touchés » conclut-il.

Le vigneron pense que ce moyen original de lutte n’aurait pas été efficace si la température était tombée plus bas. Essentiellement entouré d’arboriculteurs, il ne peut savoir si sa vigne aurait été plus impactée s’il n’avait rien fait.

Pas très écolo

« Je reconnais que ce n’est pas très écolo, pas bon pour le bilan carbone ni pour le tassement des sols. Mais face au désastre annoncé, j’ai essayé de limiter la casse avec les moyens dont je disposais ».

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