dieu les vignerons de Florensac, bonjour Florès. La cave coopérative de Florensac dans l’Hérault se rebaptise Florès (voir logo ci-dessous). La réflexion a été engagée au moment de l’arrivée d’une nouvelle équipe à la tête de l’entreprise avec Marc Carda, à la présidence qui a constitué un nouveau bureau, concomitamment à l’arrivée d’un nouveau directeur, Stephane Roques.
« Nous souhaitons un nom plus en phase avec la personnalité et les valeurs de la cave et notre plan stratégique visant la montée en gamme. En 2020, nous avons engagé la réflexion avec l’agence de communication montpelliéraine B-to-Be Design, qui nous a accompagnés dans cette démarche et nous avons retenu, parmi 15 autres propositions, le nom de Florès. C’est un nom en phase avec notre engagement dans la transition agro-écologique et la préservation de la biodiversité. Cette année, 90% du volume de notre production est certifié HVE, plus de 70 % de notre vignoble est en confusion sexuelle pour la protection contre les vers de la grappe. Nous travaillons également sur notre empreinte carbone et avons mis en place un parc photovoltaïque qui produit 44 % de notre consommation d’énergie. Enfin Florès fait également écho à Florensac, la commune où nous sommes implantés », détaille Stéphane Roques.
70 % de blanc, 20% de rosé
Située au cœur de l’étang de Thau, la cave coopérative héraultaise compte 90 adhérents et 670 hectares de vigne. En année normale, elle produit 40 à 45 000 hectolitres, dont 70 % de blanc, 20 % de rosé et seulement 10% de rouge. Si son métier de fond reste le vrac qualitatif, la coopérative a l’ambition de développer la part du conditionné. Les ventes en bouteilles et Bib ont déjà été multipliées par 3,5 en quatre ans pour atteindre 1 million de cols cette année.
Florensac n’est pas la première cave coopérative languedocienne à changer d’identité : Alma Cersius, Castelbarry, Fontjoya, Vignobles Vendeole, Celliers d’Orphée, Terroirs du Vertige, Ormarine, Molière, Fontjoya…. Nombreuses sont celles qui ont adopté un nom, souvent suite à une fusion. Mais dans tous les cas, ces nouvelles identités n’évoquent plus le statut coopératif. Un moyen d’aborder plus facilement certains marchés comme celui des cavistes, jusqu’ici peu ouverts aux vins de coopératives ?