aisant un point de mi-parcours ce 20 octobre sur le Varenne agricole de l’eau et du changement climatique, le ministère de l’Agriculture et le secrétariat d’État en charge de la biodiversité affichent leur satisfaction de voir l’avancement rapide des thématiques étudiés par les groupes de travail. Alors que les réflexions sur la réforme de l’assurance récolte ont commencé dès juin et sont bien avancées (avec une proposition de loi annoncée fin 2021 pour un passage à l’Assemblée début 2022), le groupe travail sur l’usage agricole de l’eau ne se réunit que depuis septembre.
Parmi ses sujets, ce groupe « s’intéresse aux différentes ressources mobilisables et la manière dont on peut mieux corroborer les accès agricoles aux différentes ressources qui existent, comme les alternatives (eaux usées, injection de l’eau dans les nappes…) » indique-t-on au ministère de l’Agriculture. Alors que la question des retenues collinaires résonne dans le vignoble, on précise rue de Varenne que dans « le groupe de travail relatif aux ressources mobilisables, il y a le sujet du stockage de l’eau en particulier et hivernal qui est sur la table et fait partie des ressources mobilisables [dans un travail qui] vise à établir un consensus sur les modalités d’accès à cette ressource hivernale ».


Au secrétariat d’État en charge de la biodiversité, on confirme que « la question du stockage n’est absolument pas éludée. C’est l’une des solutions parmi d’autres qui est étudiée pour répondre aux besoins de l’agriculture dans le respect du milieu naturel et de la préservation des équilibres de l’eau qu’il faut conserver avec la perspective du changement climatique. »