Il y a eu un très bel accueil" de la quarantaine des représentants des États-membres de l'OIV venus visiter, vendredi, l'hôtel particulier proposé pour abriter l'organisation, déclare à la presse Jean-Baptiste Lemoyne. La France, qui est l'État-hôte de l'OIV depuis sa création en 1924, propose de déménager son siège de Paris, où ses locaux sont trop exigus, et de l'installer en région. Le gouvernement français a choisi Dijon, au détriment des deux autres candidates, Bordeaux et Reims.
Ce choix doit encore être entériné lors d'une assemblée générale de l'OIV qui se tiendra le 25 octobre à Dijon justement, et de manière exceptionnelle. La décision doit être prise à l'unanimité des 48 États-membres de l'OIV mais Jean-Baptiste Lemoyne assure que la visite du probable nouveau siège dijonnais a "permis de convaincre ceux qui avaient encore un questionnement".


"La France a fait un effort extraordinaire. J'ai été surpris par la beauté de cet immeuble" déclare le nouveau président de l'OIV, l'Italien Luigi Moio, qui a travaillé et étudié à Dijon pendant plusieurs années. "Dans le futur, l'OIV doit se développer et on a besoin de bureaux. J'espère que l'OIV trouvera sa destination pérenne" ajoute-t-il. L'installation à Dijon doit coïncider avec le centenaire de l'organisation en 2024.
L'hôtel d'Esterno, édifice du XVIIe siècle choisi pour le probable nouveau siège, subira des travaux de 8 millions d'euros pour accueillir l'OIV, a indiqué le maire socialiste de Dijon, François Rebsamen. L'hôtel est situé à quelques centaines de mètres de la future Cité de la gastronomie et du vin, qui doit ouvrir en avril 2022. L'OIV est l'organisme intergouvernemental à caractère scientifique et technique de compétence reconnue dans le domaine de la vigne et du vin.