u nombre de quatre, eudémis, cochylis, eulia, et cryptoblabès gnidiella, la « pyrale des agrumes », les vers de la grappe ne sévissent pas tous à la même intensité.
En fin de cycle, les larves perforent plusieurs baies qui vont généralement dessécher avant véraison ou pourrir après véraison. Outre la perte de récolte directe sur les baies perforées, leurs dégâts sont la porte d’entrée de pourritures dommageables pour la qualité et le rendement.
Cette année dans le Languedoc, les consultants de l’Institut Coopératif du Vin (ICV) observent surtout eudémis et cryptoblabès. Ils viennent de publier une note pour aider les viticulteurs à bien les différencier.
Les œufs d’eudémis sont « isolés, en surface de la baie, en forme de lentille, et de couleur blanche à jaune légèrement irisé » indiquent-ils. Les chenilles ont quant à elle la tête orangée et le corps jaune clair. « Elles mesurent environ 10 mm sur les derniers stades, sont très vite et se laissent fréquemment tomber au bout d’un fil de soie ».
Contrairement à celui d’eudémis, le cycle biologique de cryptoblabes est toujours mal connu. Ce papillon réaliserait 2 à 4 cycles étalés de mai à octobre. « Les pontes sont très difficiles à observer » rappelle l’ICV.
La femelle pond des œufs isolés ou en petit groupe sur les différentes parties de la rafle au cœur des grappes. « Les larves ont la tête brune, corps verdâtre à brunâtre avec 2 rayures longitudinales noires caractéristiques. Elles mesurent de 12 à 15 mm aux derniers stades et sont plus ou moins vives ».
Comme eudémis, cryptoblabes peut se laisser pendre au bout d’un fil de soie.