a note BSV "Ambroisies" vient d’être actualisée pour apporter des informations relatives à Ambrosia artemisiifolia, l'ambroisie à feuille d'armoise et présenter Ambrosia trifida, la grande ambroisie ou ambroisie trifide.
« Lorsqu’elles ne sont pas identifiées à temps et qu’elles sont conjuguées à des pratiques culturales inadaptées, ces plantes peuvent entrainer de fortes pullulations locales » indique le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.


Or il suffit de quelques grains de pollen par mètre cube d'air pour que des symptômes d’allergie apparaissent chez environ 10% de la population : « rhinite survenant en août-septembre, associant écoulement nasal, conjonctivite, symptômes respiratoires tels que la trachéite, la toux, et parfois urticaire ou eczéma. Dans 50% des cas, l’allergie à l’ambroisie peut même entraîner l’apparition de l’asthme ou provoquer son aggravation. »
En vigne, le Ministère rappelle que lorsque le sol est laissé à nu, les inter-rangs des parcelles peuvent favoriser l’apparition de plants d’ambroisie et concurrencer le cep pour l’eau.
Surtout, « la période des vendanges tombe à la même période que le pic pollinique de l’ambroisie en septembre, ce qui représente un danger de réaction allergique pour les vendangeurs » prévient-il, reconnaissant que la gestion de l’ambroisie en vigne est compliquée du fait de moyens mécaniques peu nombreux (tondeuse ou débroussailleuse).
Selon la note, « l’emploi de moyens chimiques peut se faire en dernier recours ».
Alors que le risque d’allergie est actuellement très élevé dans la Drôme, l’Ardèche et le nord du Gard, et élevé dans le Nord Isère, la Loire, la Nièvre, la Dordogne, et le Vaucluse, ce sont des élus de la région Nouvelle-Aquitaine qui étaient montés au créneau l’an passé pour faire reconnaître l’ambroisie comme organisme nuisible, ce qui rendrait sa lutte obligatoire et ouvrirait la voie à l’indemnisation des agriculteurs.