e n’est ni pour son classement en cru bourgeois exceptionnel, ni pour son élevage de chevaux que le Château de Malleret fait parler de lui cette année.
A Pian-Médoc, son gérant Paul Bordes, a décidé d’imiter les vignobles toscans et de se lancer dans la production de la première huile d’olive bordelaise.
« Les terroirs de nos graves günziennes et de nos graves fines sont bien adaptés à la plantation d’oliviers. Le réchauffement climatique nous invite à donner à la terre une nouvelle manière de s’exprimer. La culture des oliviers n’est pas si éloignée de celle de la vigne et en y consacrant autant de soins et d’attentions, nous pourrons tirer de nos arbres une huile aussi qualitative que le vin que nous avons su tirer de nos cépages nobles » assure-t-il.
Paul Bordes va s’appuyer sur trois variétés d’oliviers. « 110 oliviers Aglandau de 15 ans d’âge ont été plantés au printemps 2021. Ils donnent une huile bien verte et fruitée avec une touche de piquant ».
L’an prochain, il plantera le même nombre d’arbres de la variété Clermontaise, pour obtenir une huile onctueuse aux saveurs de noisette. Cinq oliviers Cayon ont aussi été mis en place pour favoriser la pollinisation. « Nous allons travailler ces huiles millésimées comme nos vins en cherchant le meilleur assemblage » conclut Paul Bordes.