ancée en 2019, l’enquête Vitinautes commandée par Vitinaute à Datagri, a été renouvelée en 2020. Cette enquête, qui interroge 350 viticulteurs et vignerons, étudie leurs rapports avec le digital. Et globalement, Vitinautes 2 ne pointe pas de changements majeurs de l’utilisation du numérique par rapport à 2019, malgré la crise Covid et la montée en puissance de l’utilisation du web. A l’exception, peut-être de l’usage des réseaux sociaux.
Vitinautes confirme à nouveau l’appétence forte des vignerons pour les réseaux sociaux. 69,5% des personnes interrogées ont un compte sur un réseau social. Ce chiffre est de 5 points plus élevé à l’enquête 2019. Leur réseau social privilégié est Facebook, suivi d’Instagram et de Linkedin. A noter qu’Instagram est particulièrement utilisé dans le cadre professionnel quand les autres réseaux sociaux sont d’abord des comptes pour un usage personnel.
Quel contenu recherche les vignerons sur les réseaux sociaux ? Et bien, il semble que ce soit la curiosité qui guide les recherches. Le type de pages majoritairement consulté est celle des confrères, avec 57,8% des répondants. Le second contenu sont les pages d’organismes officiels, puis les titres de presse.
L’essentiel de l’activité sur les réseaux sociaux consiste à communiquer sur le métier de vigneron et sur un événement. Les Vitinautes cherchent également à tisser du lien avec leurs clients et à présenter leur exploitation. Cette information est postée au moins une fois par mois pour 42,9 % des répondants et 35,4% une fois par semaine.
Année Covid oblige, Vitinaute 2 s’intéresse de manière exceptionnelle aux conséquences de l’épidémie sur les usages du web. La pandémie a fortement développé le web marchand, et la filière vin ne fait pas exception. Cependant, il semble que les vignerons aient eu moins d’adaptabilité à cette évolution que d’autres professions. 54,1% déclarent avoir eu recours aux outils du numérique de manière identique aux années passées. Seuls 26,8% indiquent avoir davantage fait appel aux outils du numérique. Un constat que l’on peut rapprocher avec le fait qu’un quart des répondants commercialisent ses vins en ligne, une part qui a peu évolué par rapport à 2019.