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Les chenilles noctuelles ont fait des ravages dans le vignoble de Bourgogne
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En plus du gel
Les chenilles noctuelles ont fait des ravages dans le vignoble de Bourgogne

Les vignerons bourguignons ont connu une pression inédite de vers gris, qui mangent les bourgeons entre leur gonflement et l’apparition des premières feuilles. Le phénomène a concerné toute la Côte d’Or.
Par Marion Bazireau Le 10 mai 2021
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Les chenilles noctuelles ont fait des ravages dans le vignoble de Bourgogne
A

près avoir lutté contre le gel, de nombreux vignerons de Côte d’Or ont dû se battre contre les chenilles mange-bourgeons.

« Nous avons fait face à une pression inédite, confirme Pierre Petitot, conseiller à la Chambre d’agriculture. Avec une très forte dominance de noctuelles, qui redescendent au pied du cep après leur festin. Alors qu’historiquement, nous voyions davantage de boarmies, qui restent à côté des bourgeons, et que nous retrouvons souvent dans les mêmes parcelles, notamment près des bois ».

Le phénomène a cette fois-ci été général, beaucoup de parcelles ayant dépassé le seuil de 15 % de pieds comptant au moins un bourgeon mangé.

Les conseillers ont tiré la sonnette d’alarme tôt. Certains vignerons ont traité au spinosad, d’autres avec des insecticides à spectre large. « Une minorité refusant les insecticides a préféré mobiliser les ouvriers de nuit pour partir à la chasse, témoigne Pierre Petitot, en ramassant parfois plus de 1 000, à 95 % des noctuelles ».

Chenilles dodues de 3 à 4 cm

Malgré ces avertissements, plusieurs vignerons se sont laissé surprendre. « Ils ont découvert les dégâts en allant constater ceux du gel, et repéré les fautives, des chenilles dodues de 3 à 4 cm, en grattant le sol autour des pieds » poursuit le conseiller. Certains en ont retrouvé jusqu’à 10 par souche.

L’invasion reste inexpliquée. La chenille fait une génération par an. A-t-elle été favorisée par le temps sec de l’an passé ? Par le repos du sol en hiver et le retournement des sols en mars ?

Heureusement, elle ne s’est pas attaquée aux nouveaux bourgeons sortis après le gel. « Elle a continué son cycle et s’était déjà nymphosé » explique Pierre Petitot.

 

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