omptant pour la troisième fois parmi les finalistes français pour une inscription sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO, le dossier du Biou d’Arbois n’a pas été retenu par le ministère de la Culture ce 26 mars. En 2021, ce sont « le savoir-faire et la culture de la baguette de pain » que la France présente à l’examen de la dix-septième session du Comité Intergouvernemental de l’UNESCO (qui se réunira fin 2022).
« On trouve dommage d’être finalistes et de ne pas franchir le pas » regrette Valérie Depierre, la maire d’Arbois (Jura). Reconnaissant l’intérêt des dossiers retenus, « nous allons retravailler le dossier pour rassembler la population et fédérer nationalement » indique l’élue, qui mène la candidature avec la Société de Viticulture du Jura, la Fruitière Vinicole d’Arbois et des parlementaires bourguignons et franc-comtois.


Inscrite à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel français depuis 2013, le Biou d’Arbois célèbre chaque premier week-end de septembre la fête patronale et la libération de la ville avec la procession d’une couronne de raisins, annonciatrice des vendanges. Malgré la pandémie de covid-19, la cérémonie du Biou a eu lieu en 2020. « Le biou a toujours eu lieu : même en temps de guerre » indique la maire Valérie Depierre, pour qui « les festivités sont une vraie part de notre identité. Les jeunes arboisiens qui ont dû partir, pour étudier et travailler, reviennent plus le jour du Biou que pour fêter Noël. »