lors que la filière des vins apprend à vivre depuis un an sans salon physique, la start-up Hopwine ferme les portes ce 12 février de son deuxième rendez-vous commercial de l’année. Virtuels, ses salons de cinq jours contournent les limitations de déplacements et de rassemblements liées à la crise covid, tout en proposant des envois d’échantillons reconditionnés en flacons de 2 cL pour permettre les dégustations malgré la distanciation numérique*.
Même si des exposants se rendent parfois compte qu’ils habitent à côté de leurs nouveaux prospects. La puissance outil permet de contacter un acheteur voisin comme un importateur en Australie note Anaïs Laborde, directrice commerciale pour Hopwine. Faisant un premier bilan du salon se tenant ces 8-12 février, la responsable commerciale fait état de 2 000 visites et 2 600 demandes de coffrets pour 113 exposants engagés environnementalement (domaines en conversion ou certifiés bio, Haute Valeur Environnementale, Terra Vitis…).


Après un premier salon en janvier 2021 réunissant 2 000 visiteurs pour 146 exposants et 4 700 coffrets expédiés, Hopwine prépare un troisième salon les 15-19 mars prochains et prévoit un quatrième évènement en avril avant de faire une pause. Envisageant de reprendre fin 2021 ou début 2022, l’organisateur « aimerait à terme que le digital complète le physique. Nous ne sommes pas en concurrence avec les salons physiques, mais en complément. Quand on se lance à l’export, il est difficile d’avoir des rendez-vous sur ses premiers salons, ProWein ou Wine Paris. Hopwine permet d’avoir des rendez-vous qualifiés » indique Anaïs Laborde, qui assure « au minimum 20 prospects qualifiés par stand ».
Quels que soient les développements de la pandémie ces prochains mois, Hopwine compte en être, et s’inscrire dans le calendrier des vins français.
* : Pour les caves coopératives, vignerons et négociants participant à Hopwine, le prix global varie selon le nombre de coffrets et de cuvées à expédier. L’envoi de 35 coffrets de 3 cuvées est ainsi facturé 1 583 € HT, en incluant les coûts du stand virtuel, du reconditionnement et de l’expédition (dont les frais de dédouanement).