ans un communiqué publié ce lundi, l’organisme britannique annonce « avec beaucoup de regret » devoir suspendre « temporairement » les activités de formation et examens dispensés par ses centres agréés en Chine, ainsi que ses activités en direct. Tout en ajoutant : « Nous prenons actuellement des mesures urgentes pour trouver une solution qui nous permettra de reprendre nos activités en Chine dès que possible ». L’enjeu est de taille car la Chine figure dans le peloton de tête des pays les plus demandeurs de formations WSET. Sur l’année 2018-2019, les étudiants chinois (Chine continentale, Hong-Kong, Taiwan et Macao) représentaient environ un quart des effectifs au niveau mondial. Si la crise du Covid explique sans doute son passage à la troisième place mondiale – après les Etats-Unis et le Royaume-Uni – la Chine représente néanmoins un client très important du WSET, occupant la première place du classement en 2018. Inversement, le Trust a joué un rôle important dans la professionnalisation du secteur des vins en Chine. « Nous sommes très fiers du rôle qu’a joué le WSET dans l’autonomisation des professionnels du secteur des boissons alcooliques et des amateurs à travers des formations dédiées aux vins, spiritueux et sakés au cours des quinze dernières années », s’est félicitée la structure, tout en affirmant qu’elle maintient son engagement vis-à-vis du marché chinois : « Nous communiquons de façon proactive avec les autorités compétentes pour trouver une solution ». Pour l’heure, on ignore s’il s’agit de manquements de la part du WSET ou bien d’exigences nouvelles imposées par les autorités chinoises.