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La HVE dit "stop au bashing agroécologique"
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La HVE dit "stop au bashing agroécologique"

Pour l’Association de développement de la HVE, la Confédération paysanne et ses alliés se trompent de combat en assimilant la certification à une concurrente déloyale de la bio. Elle ne veut pas d’opposition entre les systèmes agricoles et défend fermement le nouveau crédit d’impôt HVE.
Par Marion Bazireau Le 07 décembre 2020
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La HVE dit
«

Le 2 décembre dernier, lors d'une conférence de presse à charge, le syndicat agricole Confédération Paysanne a voulu faire un coup d’éclat, une véritable démonstration de force associant de puissants acteurs* qu'on peut assimiler à un lobby de bio-businesse » regrette l’Association de développement de la Haute Valeur Environnementale (HVE).

Le porte-parole de la Confédération Paysanne Nicolas Girod avait alors dénoncé « l’illusion de transition agroécologique que constitue la certification HVE » en mettant en cause un « enfumage » de la certification devenant « l’alpha et l’oméga de la transition écologique […] alors qu’il s’agit au mieux d’un élément de maquillage d’une agriculture du passé d’un coup de peinture verte ».

L’Association de développement de la HVE répond par voie de communiqué à la Confédération et ses confrères en les accusant de vouloir « circonscrire le monopole de la transition agroécologique à la seule certification biologique ». C’est selon elle « oublier l’importance des enjeux en matière de biodiversité et de préservation des ressources en eau abordée par la HVE et nier les efforts consentis et les bonnes pratiques agricoles mises en œuvre par beaucoup d’agriculteurs français ».

Opposer les agricultures est un non-sens

« Opposer les agricultures entre elles est un non-sens et un manque de vision stratégique » insiste-t-elle, ajoutant qu'il faut « refuser le choix entre le Bio pour ceux qui le peuvent et les importations brésiliennes pour tous les autres. »

Elle profite de son communiqué pour rappeler que la certification HVE s’appuie sur des indicateurs de résultats, et non de simples obligations de moyens, et qu’elle a le mérite « d’identifier les produits agricoles issus d’une agriculture agroécologique exclusivement française, quand plus de 30% des produits certifiés bio consommés en France sont en fait importés ».

Les députés ne se sont pas trompés avec le crédit d’impôt

Le 2 décembre, le sénateur du Morbihan Joël Labbé (Europe Ecologie les Verts) s’en était pris au crédit d’impôt HVE, proposant « un amendement de repli à 1 000 € et non 1 500 € pour ne pas être trop proche de la bio ».

Pour l’Association HVE, les députés ne se sont pas trompés en créant ce crédit d’impôt. « Ils ont créé un levier nouveau pour faciliter la valorisation de la transition agroécologique de la « ferme France » sur un marché européen soumis à la libre concurrence de l’importation ».

 

* Agir pour l’Environnement, France Nature Environnement et le Syndicat Réseau Entreprises Bio Agroalimentaires (Synabio).

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Tous les commentaires (4)
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Paul Le 09 décembre 2020 à 11:32:47
Max, vous n'avez pas lu l'article, + de 30% des produits Bio consommés en France sont importés (avec des conditions de productions à l'étranger absolument pas contrôlées) , l'HVE a l'intérêt d'être une agriculture 100% française et auditée tous les 18 mois, notamment sur des points non contrôlés par le Bio, comme la mise en place d'infrastructures agroécologiques ou le respect de la réglementation en matière d'effluents ! (quand on connait l'impact négatif du cuivre sur les cours d'eau c'est aberrant !) Le Bio français est vertueux et l'HVE également, mais arrêtez de les opposer !
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max Le 08 décembre 2020 à 08:08:50
Il y a suffisamment de label sur tout ce que l'on achète... En rajouter un qui est sur des bases pas vraiment claires ne sert à rien! Aujourd'hui le consommateur a déjà le choix : Bio ou pas bio. pour finir la mode dans l’agriculture d’aujourd’hui c'est critique = arbashing, sauf que c’est souvent en écoutant les critiques que l'on progresse.
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Benji Le 07 décembre 2020 à 12:14:26
Depuis que Jose ne casse plus mcdo tout est bon pour la confédération paysanne pour trouver des soutiens financer via les gafa et l’agrobuisnesse bio ! Bizarrement tout ces militants de la cause « Bio » coquelicots,conf,générations futures,L214,Lpo,etc... ne s’attaquent pas aux productions importés, ni au Steaks végétaux bourrés d’OGM,ni au bilan carbones de leurs business !! Le HVE est certainement là meilleur démarche proposée en s’autorisant des produits phytos homologués bio ou conventionnels sans pour autant revenir au travaux mécaniques qui ont un bilan carbone catastrophique !
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Breton Loic Le 07 décembre 2020 à 10:26:34
Dans la même logique le gouvernement mettra t il en place un crédit d' impot pour les viticulteurs qui plantent des variétés résistantes, sachant que le prix d'un plant résistant est plus cher. Egalement cela pourrait aller jusqu' aux variétés résistantes classées temporaires. On pourrait également poser la question au ministère de l' Agriculture : Pourquoi freine t il autant le classement définitif de variétés résistantes produites par des organismes de recherche non Français mais Européens , sachant que les membres du CTPS sont en majorité des salariés de ces organismes Français. Ne s' agit il pas d'une concurrence déloyale pour les viticulteurs français ? Le catalogue Européen doit permettre aux viticulteurs Français de pouvoir planter toutes les variétés inscrites au catalogue . Le vin produit sera en toute évidence classé en sans IG. les ODG pourront l' intégrer dans leur cahier des charges par la suite.
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