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La cour de cassation demande à l’interprofession de justifier de ses cotisations
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Vins de Bergerac et Duras
La cour de cassation demande à l’interprofession de justifier de ses cotisations

La plus haute juridiction judiciaire change le paradigme des procès sur les Cotisations Volontaires Obligatoires (CVO) : c'est à l’interprofession de prouver leur utilité.
Par Alexandre Abellan Le 04 novembre 2020
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La cour de cassation demande à l’interprofession de justifier de ses cotisations
I

l s’agit d’un arrêt qui ne passe pas inaperçu. Ce 23 septembre dernier, la première chambre civile de la Cour de Cassation estime que ce n’est pas au vigneron ne souhaitant pas régler ses Cotisations Volontaires Obligatoires (CVO) qu’incombe « la charge de démontrer l'absence de rapport raisonnable de proportionnalité entre le montant des cotisations dues par la société et le but poursuivi par l'association », ici l’interprofession des vins de Bergerac et de Duras (IVBD). Les juges cassent donc l'arrêt du 17 septembre 2018 de la chambre civile de la cour d'appel d'Agen qui condamnait le domaine Amblard (basé à Saint-Sernin-de-Duras, Lot-et-Garonne) à régler 25 500 euros de CVO impayés de 2008 à 2012 (« avec intérêts »).

L’affaire est désormais renvoyée devant la cour d'appel de Toulouse. « Avant, je devais prouver la remise en cause des CVO. Maintenant c’est l’interprofession qui doit prouver qu’elle sert à quelque chose » résume le vigneron réfractaire aux CVO, qui ne veut pas parler davantage d’un combat judiciaire qui dure depuis dix ans (le domaine demande le remboursement des CVO réglées de 1998 à 2008).

Les cotisations s'élevaient au tiers de son résultat net

Ayant convaincu la Cour de Cassation, les moyens relevés par la défense du domaine Amblard, l'avocat bordelais Frédéric Georges, indiquent que « l'IVBD ne peut justifier du juste équilibre entre la charge pesant sur les biens des personnes et l'avantage que ces derniers peuvent en tirer ». D’après ces éléments, « les cotisations, appliquées de manière uniforme, s'élevaient à près du tiers de son résultat net et ce sans véritable contrepartie ».

Contactée, l’interprofession des vins de Bergerac et Duras ne souhaite pas communiquer, la bataille judiciaire se poursuivant. Dans ce silence, l’écho de cet arrêt n’en est que plus fort, ne passant pas inaperçu pour certains historiques du mouvement anti-CVO.

 

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Tous les commentaires (2)
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johan1947 Le 08 novembre 2020 à 14:40:35
peut etre a bordeaux, qu il serait temps de bloquez les paiement des contributions 2020 , pour que toutes ces personnes se rendent compte de la gravité de la situation. tant que l on ne touchera pas la ou ça fait mal , rien ne changera. je voudrai que l on m explique ce que veut dire CVO , volontaires et obligatoires ??????? bordeaux : tonneau 700€ , rendement 45 Hl libre , c est du beau travail , tout est dit.
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Dominique Le 05 novembre 2020 à 12:50:43
Il va falloir un microscope électronique de haute puissance pour trouver l'action positive du CIVB. Maintenir en son sein des professionnels condamnés, lancer une action en justice au moment des ventes de Noël, faire payer 6% du chiffre d'affaires en CVO par des vignerons qui vendent le tonneau à 700 euros et donc à perte, on fait mieux et à moins cher. A Duras, la CVO représentait "un tiers du résultat", donc il y avait un résultat. A 700 euros le tonneau de Bordeaux, le résultat est négatif. Qu'importe, on a le prêt garanti par l'Etat pour alimenter la machine à perdre....
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