our augmenter la compétitivité des vignobles producteurs de vins pétillants selon la méthode ancestrale, une solution serait de caler leurs droits de circulation sur ceux des jus de raisin partiellement fermentés. Soit une baisse de 86 %, avec une réduction de 9,59 à 1,36 euros l’hectolitre proposée par l’amendement 2 451 au Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2021 (PLFSS). Concernant les vins d’appellation Gaillac, Blanquette de Limoux, Clairette de Die et Cerdon, cette modification du Code Général des Impôts éloignerait la méthode ancestrale de la fiscalité des vins effervescents pour la lier aux droits de circulation des cidres, poirés, hydromels et jus de raisin légèrement fermentés.
« Cet amendement vise ainsi à réparer une injustice historique : le degré d’alcool des vins en méthode ancestrale est en moyenne de 7,5°, ils sont pourtant classés aujourd’hui dans la même catégorie que les vins mousseux dits "méthode traditionnelle" qui titrent entre 10° et 12° en moyenne » précisent les neuf députés signataires, précisant qu’« un ajustement du droit de circulation ouvrirait des perspectives à l’export et une compétitivité renforcée face à la concurrence internationale ».
A noter un amendement de repli, le n°2 444, demandant la même réduction sur les droits de circulation, mais pour la seule Clairette de Die et seulement sur les années 2021 et 2022. « Cet amendement vise à sauver la filière viticole du secteur de Die, qui connaît actuellement de graves difficultés économiques » souligne le texte porté par la députée Célia de Lavergne (Drôme), qui rappelle les péripéties connues par le vignoble du Diois pour l’écoulement de ses bulles rosées (cliquer ici pour en savoir plus).