a filière viticole a son plan de soutien. L’argent public colmatera quelques brèches économiques, mais il ne permettra pas à la filière de résoudre tous les problèmes de marché auxquels elle est confrontée. Loin s’en faut. Comment orienter désormais la stratégie d’une filière dont l’économie est solidement dépendante de l’export ? La crise a révélé de nouveaux comportements d’achat. Un trait commun à de nombreux marchés dans le monde, y compris en France, est celui du développement de l’achat de vin sur le web. C’est un des enseignements qui a été fortement mis en avant lors des webinairs « L’export face au Covid », co-réalisés par Business France et Vitisphere. Ainsi parier sur le développement de la distribution web pourrait être une des lignes d'un plan de sauvetage (au côté d’une réflexion poussée sur la gestion des aléas volumiques). Ce qui impliquerait de repenser le marketing du vin : peut-être faudra-t-il insister davantage sur la communication digitale, plutôt que d’imaginer des jeux concours sur des colerettes. C’est un terrain à explorer pour affiner davantage l’existence des appellations, des producteurs, des maisons sur le web. Car un site Internet, des comptes sur les réseaux sociaux ne font pas tout. Voire ne font rien comme peuvent le constater certains vignerons dont les boutiques en ligne ne connaissent que peu d’afflux. La communication digitale est bien plus fine et complexe. Et il y a tout un champs à explorer…
Parier sur le web
Par Marion Ivaldi Le 14 août 2020
L
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MG
Le 25 août 2020 à 14:23:24
J' ai arrêté de vendre mon vin sur une plateforme digitale de vente car les gens ne comprenaient pas que mon vin était moins cher au caveau que sur le web ! En effet, les clients ne prennent pas en compte les intermédiaires supplémentaires dans le cas de la vente digitale ni de la logistique car pour cette clientèle, les frais de port doivent d'être offert ou compris dans le prix de vente de façon plus ou moins masqués. Des boutiques de ventes regroupant des producteurs de différentes région ou chacun partage son fichiers clients est une piste car on ne s’appelle pas Amazon, on ne peux pas optimiser les flux de TVA.
J' ai arrêté de vendre mon vin sur une plateforme digitale de vente car les gens ne comprenaient pas que mon vin était moins cher au caveau que sur le web ! En effet, les clients ne prennent pas en compte les intermédiaires supplémentaires dans le cas de la vente digitale ni de la logistique car pour cette clientèle, les frais de port doivent d'être offert ou compris dans le prix de vente de façon plus ou moins masqués. Des boutiques de ventes regroupant des producteurs de différentes région ou chacun partage son fichiers clients est une piste car on ne s’appelle pas Amazon, on ne peux pas optimiser les flux de TVA.
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VignerondeRions
Le 25 août 2020 à 12:44:08
Les faits sont têtus, depuis des années j'explique que ce qui nous est "vendu" , n'est pas forcement la réalité. "les gens veulent de la qualité quitte à payer plus cher" est une déclaration d'intention, mais les faits contredisent cela, et nous ne le prenons pas en compte. Il ne faut pas s'étonner de prendre des gamelles commerciales lorsqu'on écoute pas les Faits. C'est juste une triste réalité. Faut il faut coller à ce que veut le consommateur, ou à ce qu'il dit vouloir, parce que la différence est de taille.
Les faits sont têtus, depuis des années j'explique que ce qui nous est "vendu" , n'est pas forcement la réalité. "les gens veulent de la qualité quitte à payer plus cher" est une déclaration d'intention, mais les faits contredisent cela, et nous ne le prenons pas en compte. Il ne faut pas s'étonner de prendre des gamelles commerciales lorsqu'on écoute pas les Faits. C'est juste une triste réalité. Faut il faut coller à ce que veut le consommateur, ou à ce qu'il dit vouloir, parce que la différence est de taille.
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