Newsletters
Magazine
Article réservé aux abonnés 
a société Phyteurop est le 6 ème acteur du marché français de la protection des plantes en 2018. Sur la campagne 2018-2019 elle a réalisé un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros en France et de 115 M€ en Europe. Ce 15 novembre, elle a présenté à la presse ses ambitions sur le marché vigne. « La vigne est un marché clé pour Phyteurop. Aujourd’hui, il représente 25 % de notre activité », a expliqué Carine Reyniers, directrice marketing et développement. La firme propose une large gamme de solutions conventionnelles et de solutions bio et de biocontrôle avec un portefeuille de 15 produits dont 11 fongicides. Pour les cinq années à venir, pour le marché vigne, elle a pour objectif de doubler son chiffre d’affaires et d’être dans le top 5 sur le marché des fongicides.
Pour ça, elle va lancer six nouvelles solutions. Pour cette campagne, elle commercialise ainsi un nouveau cuivre : Airone SC qui associe oxychlorure à l’hydroxyde de cuivre. Non seulement il est homologué contre le mildiou mais aussi contre le black-rot. Une première. Autre nouveauté : Fantic A, un antimildiou systémique à base de kiralaxyl et de cuivre (hydroxyde + oxychlorure). Phyteurop a aussi en projet un produit de biocontrôle à base de phosphonate pour lutter contre le mildiou. Son homologation est attendue au premier trimestre 2020.
Contre l’oïdium, La firme lance Lucifere, un soufre liquide (800 g/l). Grâce à un travail sur la micronisation associé au choix de co-formulants spécifiques, ce produit permet d’obtenir une bonne couverture du feuillage et une bonne résistance au lessivage, jusqu’à 60 mm selon la firme.
Phyteurop a aussi dans les tuyaux un autre antioïdium à base de 15 g/kg de tétraconazole et de 600 g/kg de soufre. « Ce produit qui associe deux modes d’action complémentaires, est d’un bon niveau d’efficacité avec une bonne régularité dans le temps », a expliqué Philippe Crozier, responsable technique des cultures pérennes.
Contre les tordeuses, Phyteurop mise sur les trichogrammes qu’il commercialise dans des diffuseurs sous la marque Tricholine vitis. En plus d’être efficaces contre eudémis, cochylis et eulia, ils permettent aussi un bon contrôle de cryptoblabes.
