ocorico. Le marché français de l’agroéquipement neuf, avec une croissance de 15 % au premier semestre 2019, affiche une « santé insolente », a expliqué David Targy, le responsable du pôle Economique d’Axema, lors d’un point presse à Paris ce 17 octobre. Et de poursuivre « La France est le seul pays de l’Union européenne où les industriels ont des perspectives positives à 6 mois ». Selon l’expert, ce sont les grandes cultures (25 % des investissements*) et la viticulture (11 % des investissements*) qui ont tiré le marché vers le haut.
« Les immatriculations de machine à vendanger, de tracteurs vigne et verger et des pulvérisateurs spécialisés sont en forte croissance », nous a-t-il glissé. Quid de l’avenir ? Pour 2020, les industriels sont dans l’expectative. S’ils ne constatent pas de baisse dans leurs carnets de commande, la conjoncture les appelle à la prudence. « Pour 2020, il sera difficile de faire aussi bien qu’en 2019. On table sur une baisse du marché global de 5 % », a indiqué David Targy. Les industriels émettent notamment des réserves pour les grandes cultures, les espaces verts et l’élevage. En revanche, ils restent optimistes pour la viticulture et le maraîchage, deux secteurs où selon eux il y a encore un potentiel de croissance.
*Chiffres de la répartition des investissements en équipements agricoles selon la spécialité des exploitations en 2017 issus d’Agreste/Rica et Axema.