L'arrêté du 26 août 2019 précise les conditions et modalités pour pouvoir expérimenter des essais de traitements aériens par drone. Parmi celles-ci, la pente des parcelles concernées qui devra être supérieure ou égale à 30%, ou encore la restriction sur les produits utilisables : seuls ceux homologués en bio ou utilisés dans le cadre d'une certification HVE pourront l'être. « Lorsque l'essai prévoit l'utilisation de produits phytopharmaceutiques non autorisés pour l'agriculture biologique, un justificatif de la certification « haute valeur environnementale » de l'exploitation sur laquelle l'essai sera conduit » devra être fourni, précise l'arrêté.


Une demande d'autorisation préalable à l'essai, comprenant un dépôt de dossier, doit être réalisée auprès du ministère de l'agriculture. Un rapport final devra aussi être remis, au plus tard six mois après la réalisation de l'essai et avant le 30 octobre 2021.
Cette période expérimentale doit servir à déterminer les bénéfices liés à l'utilisation de drones pour traiter les parcelles en fortes pentes, vis-à-vis notamment des risques d'accidents du travail, de dérive, ou encore de la qualité des traitements et de l'efficacité des résultats.