ngagé en 2016, la procédure d’assignation devant le tribunal de commerce de Narbonne par le mandataire liquidateur de la Société de diffusion des vins et alcools (SDVA)de Frédéric Roger et Jacques Fabres, anciens co-gérants de la SDVA a connu un nouveau rebondissement mi-juillet. Le tribunal de commerce de Narbonne a décidé d’un sursis à statuer dans l’attente de l’issue de l’enquête pénale sur le même dossier. La brigade financière de Montpellier doit en effet démêler les responsabilités et étudier les nombreuses plaintes déposées depuis la liquidation judiciaire de la SDVA en mai 2014. « Marie-Agnès Joly, procureure de la République de Narbonne, confirmait que le dossier était encore en cours, dans le cadre d’une enquête préliminaire. Mais impossible pour le Parquer d’évoquer un potentiel audiencement » précise La Dépêche.
L’affaire continue ainsi à trainer en longueur. Dans un article de novembre 2014, Vitisphere relatait déjà l’impatience des viticulteurs créanciers. Un collectif d’une quinzaine de viticulteurs créanciers de la SDVA avaient écrit à Stéphane Le Foll, alors ministre de l’Agriculture, pour lui faire part de leurs inquiétudes quant à la lenteur de la justice à établir les responsabilités dans ce scandale de la faillite de la soiété de négoce de Lézignan-Corbières. Mais, désormais, le collectif est beaucoup plus posé. "Nous sommes satisfait de ce sursis car la SRPJ a auditionné de nombreuses personnes. De toute façon nous sommes partis pour dix à douze ans de procédure" indique le collectif.